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mercredi 28 octobre 2009

Nous sommes tous des Bretons irradiables!

Oui, une pétition encore... Mais celle-là, elle pèse lourd sur la vie quotidienne des Bretons..., et la nôtre!

Nous, signataires de cette lettre, demandons à Madame la Présidente de la Commission d’enquête d’indiquer dans son rapport que l’autorisation de démantèlement de la centrale nucléaire EL4 de Brennilis ne peut, conformément aux directives européennes en vigueur, être accordée en l’absence de débat public général sur les démantèlements d’installations nucléaires, sur les risques encourus lors de ces démantèlements et sur le devenir des déchets.



Vous avez été désignée, Madame, pour recueillir les remarques des citoyens sur le dossier de démantèlement immédiat de la centrale nucléaire EL4 de Brennilis. Ce dossier important en volume voudrait nous démontrer que ce démantèlement peut être mené à bien jusqu’en 2025 quels qu’en soient les étapes et les « inconvénients ».

La justification du choix du démantèlement immédiat repose sur quatre éléments : sûreté, environnement, technique et développement durable mais EDF admet qu’il existe des « inconvénients » : déchets hautement dangereux non recyclables, nécessité d’utiliser une robotique coûteuse et doses collectives plus importantes prises par les travailleurs. Ces « inconvénients » -désignés comme tels dans le dossier- dépassent le simple cadre de la centrale nucléaire EL4 des Monts d’Arrée.

Nous ne pouvons accepter un tel projet qui :
- menace la santé des travailleurs et des personnes vivant autour du site pendant le démantèlement et pour les décennies à venir (contamination avérée de certaines zones, rejets de tritium et d’autres éléments par les cheminées qui se fixent dans les végétaux et animaux) ;
- produit des déchets radioactifs non recyclables : stockés sur place puis transportés vers des sites hypothétiques. Ils seront laissés aux générations futures ;
- oublie de mentionner les coûts exorbitants supportés par la collectivité ;
- ne donne aucune garantie sur la maîtrise complète de la filière jusqu’au stockage définitif des déchets les plus dangereux.

Que deviennent ces déchets en l’absence de :
- site de stockage de transition ICEDA/Bugey (envisagé mais non construit) ?
- site de stockage définitif ?

Nom & Prénom Adresse - Ville Signature










Pétition à l’initiative d’AE2D (Agir pour un Environnement et un Développement Durables), de Bretagne
Vivante, de la CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie), d’ERB (Eau et Rivières de Bretagne), de GMB (Groupe Mammalogique Breton), de SDNC (Sortir Du Nucléaire Cornouaille) et de VMA (Vivre dans les Monts d’Arrée).

Merci de diffuser et de retourner cette lettre-pétition avant le 25 novembre 2009 à Sortir du nucléaire Cornouaille - 53 impasse de l’Odet - 29000 Quimper - Tél. : 02 98 55 63 76

lundi 26 octobre 2009

"Je refuse le vaccin H1N1"



À méditer...

Je refuse le vaccin contre la grippe A H1N1 parce qu’il n’existe à ce jour aucune pandémie de grippe. Au 20 septembre 2009 cette grippe n’avait fait que 3917 victimes dans le monde alors que la grippe tue chaque année entre 250 000 et 500 000 personnes (source: Organisation Mondiale de la Santé).1
- Je refuse le plan de vaccination mondial piloté par l’OMS, avec la collaboration des Etats, dont la France, qui ont commandé au total plus de 4 milliards de doses de vaccins pour lutter contre un virus si peu
dangereux. La vaccination de masse a déjà débuté dans plusieurs Etats dont les USA et la Chine.2
- Je refuse le vaccin contre la grippe A H1N1 parce que le virus actuellement en circulation n’est pas dangereux et si comme on nous l’annonce, il devait muter vers une forme plus grave, le vaccin réalisé pour la grippe A H1N1 ne serait plus efficace.
En effet, on nous explique souvent qu’un vaccin réalisé pour la grippe une année n’est plus efficace l’année suivante en raison des évolutions du virus.
- Je refuse le vaccin contre la grippe A H1N1 parce que quarante années de vaccination anti grippale n’ontapporté aucune preuve convaincante de l’efficacité de ce type de vaccin.3
- Je refuse le vaccin contre la grippe A H1N1 car celui-ci a été développé dans la précipitation, sans aucun test ni recul quant à la fréquence et la dangerosité des effets secondaires.
- Je refuse le vaccin contre la grippe A H1N1 car celui-ci contient des adjuvants (squalène) et desconservateurs (mercure) qui sont de nature à entraîner des dommages irréparables chez les individus.4
- Je refuse le vaccin contre la grippe A H1N1 car il a été démontré que la dernière expérience de vaccination de masse de la population contre la grippe, aux USA, en 1976, contre une pandémie qui n’a jamais eu lieu du reste, a été réalisée sans fondement scientifique digne de ce nom, au mépris le plus total de la santé des individus, le tout accompagné de propagande mensongère. L’injection du vaccin à des millions d’américains avait alors entraîné la mort de nombreuses personnes et causé des dommages irréparables pour des milliers d’individus.5
- Je refuse le vaccin contre la grippe A H1N1 car je n’ai aucune confiance dans le discours des autorités sanitaires officielles, et à l’échelle mondiale, de l’Organisation Mondiale de la Santé, qui n’ont tiré aucun enseignement de cette campagne menée aux USA en 1976, au point de renouveler l’expérience selon un scénario sur de nombreux points identique.
- Je refuse le vaccin contre la grippe H1N1 et suis solidaire des millions de personnes qui seront vaccinées dans notre pays et dans le monde en l’absence totale d’information sur le contenu exact du vaccin et lesrisques encourus. Tout comme aux USA en 1976, cette campagne est accompagnée d’une autre campagne de désinformation et de manipulation simpliste par la peur dans les médias de masse, tantôt inféodés au pouvoir politique, tantôt appartenant à des groupes puissants en interaction forte avec le pouvoir politique.
- Je refuse le vaccin contre la grippe A H1N1 car je n’ai aucune confiance dans l’indépendance et la neutralité de l’Organisation Mondiale de la Santé, financée par les banques privées (Rockfeller, Rotschild et Morgan) qui détiennent des parts majoritaires dans les plus grosses compagnies fabriquant les vaccins.6
- Je refuse le vaccin contre la grippe A H1N1 car je n’ai aucune confiance dans l’intégrité des nombreux scientifiques et des responsables politiques en conflits d’intérêt avec les compagnies pharmaceutiques. 7
Par ailleurs, comme il n’est pas rare en
France que les hauts fonctionnaires de l’Etat responsables d’un domaine aient parfois travaillé pour le compte de compagnies privées dans le même secteur d’activité, le CV officiel de Roselyne Bachelot ne mentionne pas son activité pendant 12 ans dans l’industrie pharmaceutique.8 et 9
- Je refuse souverainement le vaccin contre la grippe A H1N1, tout simplement parce que nul ne peut m’obliger à accepter un remède ou un traitement médical sans mon consentement libre et éclairé. Toute obligation de recevoir le vaccin, qu’elle émane de l’Etat et à fortiori de l’OMS, institution non démocratique, constituerait une violation des droits fondamentaux de l’individu.10
- Je refuse souverainement le vaccin contre la grippe A H1N1 et suis solidaire des personnels civils et militaires de la gendarmerie nationale, victimes d’un plan de vaccination obligatoire qui prévoit entre autre que « la campagne de vaccination contre la grippe A H1N1 sera inscrite au calendrier vaccinal des armées auquel sont tenus de se soumettre les personnels militaires de la gendarmerie ».11
- Je refuse souverainement le vaccin contre la grippe A H1N1 et dénonce l’organisation logistique sur tout le territoire français par le ministère de l’intérieur et les préfectures d’un plan de vaccination massif de la population « afin d’être en mesure de proposer, si cela s’avérait nécessaire, à l’ensemble de la population, une couverture vaccinale contre le nouveau virus ».12



1 http://www.who.int/csr/don/2009_09_25/en/index.html / http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs211/fr/
2 En France, la campagne massive de vaccination a débuté le 20 octobre pour les personnels de santé et doit démarrer après les vacances de la
Toussaint pour l’ensemble de la population. La date du 5 novembre est avancée.
3 Grippe « porcine » : Vacciner ou pas – Dr Marc Girard - 4 octobre 2009 : http://www.rolandsimion.org/IMG/pdf/Vacciner_ou_pas.pdf
4 Reportage « Silence, on vaccine » : http://video.google.com/videoplay?docid=8503852033482537965#
5 Emission d’investigation « 60 minutes » diffusée par la chaîne CBS le 4 novembre 1979
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/08/26/la-grippe-a-ou-grippe-porcine-de-1976-epidemie-d-effets-seco.html
6 http://www.liberterre.fr/liberterres/meta-mafia/brugvin1.html
7 http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/03/05/alzheimer-nouvelle-fondation-de-cooperation-scientifique-mai.html
8 http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/09/24/roselyne-bachelot-a-passe-20-ans-au-service-de-l-industrie-p.html
9 http://www.gouvernement.fr/gouvernement/roselyne-bachelot-narquin?tab=biographie
10 http://www.onnouscachetout.com/themes/medecine/vaccins-obligatoires.php
11 Plan de vaccination des personnels civils et militaires de la gendarmerie nationale :
http://www.alterinfo.net/Vaccin-H1N1-obligatoire-Circulaire-du-Ministere-de-l-Interieur-pour-la-Gendarmerie_a37894.html
12 http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG/pdf/Circulaire_vaccination_090824.pdf

samedi 3 octobre 2009

Nicolas Hulot ira-t-il jusqu'à condamner le capitalisme?

Hervé Kempf, dans Le Monde, analyse les évolutions de la pensée et des déclarations de Nicolas Hulot, pris dans une contradiction : celle d'avoir, comme sponsors, des sociétés que son argumentation écologique met indirectement en cause. Voir Le Monde de ce jour!


Le film de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, Le Syndrome du Titanic, sur les écrans le 7 octobre, dérangera. Ce documentaire écologiste ne montre presque pas de nature : rompant avec l'esthétique de carte postale habituelle en la matière, il se confronte à la dure réalité de la misère et de l'injustice. Il tente de dire, malaisément, que la dégradation vertigineuse de la biosphère est le résultat d'un ordre social devenu fou, et qui fait porter le poids de ses conséquences sur les faibles, les pauvres, les exploités.

Il répète que la clé de sortie de cette logique destructrice est dans la baisse de la consommation matérielle dans les pays riches. Gageons que ce discours, plus âpre que celui sur les "petits gestes pour la planète", recueillera un accueil mélangé. Et si Nicolas Hulot allait commencer à déranger ?

La force du personnage est de rester populaire en allant à la pointe de ce que la société française - ou plus exactement le système médiatique qui donne accès à celle-ci - accepte d'entendre à un moment donné.

Depuis une dizaine d'années, il a ainsi fortifié et peu à peu durci son discours : alarmant d'abord sur l'ampleur du désastre écologique, il a ensuite cherché à impliquer les citoyens, puis a porté la question sur le terrain politique. Il arrive maintenant à montrer que l'écologie est d'abord un enjeu social, et critique - mais en termes encore très généraux - le "libéralisme".

Dans le commentaire habillant les images, il dit : "Je suis perdu." Perdu ? Ah ? Je lui téléphone pour comprendre. Il répond : "Je suis perdu parce que je ne comprends pas qu'il faille autant d'énergie pour placer des évidences auprès de nos élites. Des gens qui ont une intelligence parfois fulgurante ont des angles morts, c'est-à-dire qu'ils n'arrivent pas à comprendre que leur modèle économique ne tiendra pas."

C'est le problème de Nicolas Hulot, et donc notre problème : il croit que l'action politique est aujourd'hui inspirée par la recherche du bien commun. Mais il oublie la force des intérêts : l'intérêt individuel et l'intérêt de classe. Ce qu'Hulot appelle les élites, c'est aujourd'hui une oligarchie. Elle ne veut pas entendre l'évidence de la crise écologique et de la désagrégation sociale, parce que le but principal de l'oligarchie est de maintenir ses intérêts et ses privilèges. Elle ne s'intéresse au bien commun que pour autant que cela ne remet pas en cause sa position.

Quand on est gentil, il est difficile d'assimiler le fait que les autres ne sont pas tous gentils. Nicolas Hulot est au bord de le faire, et surtout d'en tirer les conséquences. Soit : ne plus parler vaguement du "libéralisme", mais porter le couteau dans la chair des égoïsmes de classe. Il peut le faire. Mais il sait qu'alors, tout soudain, nombre de médias et de puissances plus discrètes lui trouveraient beaucoup de défauts.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/10/03/nicolas-hulot-et-l-oligarchie-par-herve-kempf_1248846_3232.html

jeudi 1 octobre 2009

France-Inter et les écologistes

Un important éditorial est venu, en cette fin septembre, fournir des éléments de réflexion à tous ceux, Verts ou pas, pour qui l'avenir de l'écologie politique est un souci permanent. Le voici, ci-dessous reproduit. J'en tire plusieurs enseignements :
• L'utopie écologique n'apparait plus comme utopique.
• La stratégie d'autonomie par rapport au PS est définitivement validée.
• le non-cumul et la parité sont désormais incontournables.
• la décroissance appartient à une vieux débat politique à gauche qui ressurgit.
• Les Verts, après le PCF et le PS, vont rencontrer le succès et l'épreuve.

Jean-Pierre Dacheux

Image France Inter - L'édito politique

Editorial du journaliste Thomas Legrand, le mercredi 30 septembre 2009.

Il s'exprime sur France-Inter, du lundi au vendredi de 7h46 à 7h48


Rambouillet : une alerte pour le PS

Question : Ce week-end à Rambouillet, les Verts ont raté de seulement 5 voix la législative partielle… Ils apparaissent maintenant comme une vraie force de deuxième tour…

Oui, c’est d’abord une mauvaise nouvelle pour l’UMP qui a bien failli se faire prendre un bastion censé être en béton armé mais ce résultat est aussi une manifestation de la recomposition de la gauche inquiétante pour le PS.

Les Verts étaient, ces dernières années, les porte-paroles d’une spécificité, les lobbyistes de solutions visant à résoudre l’un des principaux problèmes de la planète. Ils n’avaient pas (dans l’esprit du reste de la gauche) vocation à incarner une vision globale. La situation change parce que leur diagnostic sur l’état du monde est désormais largement accepté.

Chacun comprend maintenant qu’il faut changer, non seulement notre façon de produire mais l’organisation de notre société. Et ceux qui affirment ça, ce ne sont plus seulement les écologistes mais tout les monde… même si ce ne sont bien souvent que des discours, c’est celui de Nicolas Sarkozy à l’ONU, c’est celui, quasi général des scientifiques, c’est le celui de Martine Aubry qui veut une société « post matérialiste », et c’est aussi le nouveau discours de l’Amérique.

Question : Donc, les socialistes peuvent s’inquiéter pour leur leadership à gauche !

A court terme, oui, parce que les Verts arrivent aussi à incarner une certaine modernité dans la gouvernance.

Le non cumul que propose Martine Aubry dans son projet de rénovation est la règle chez les Verts (même si, c’est vrai, certains prêchent mais ne pratiquent pas : Dominique Voynet et Noël Mamère par exemple) mais bon, c’est quand même leur règle depuis longtemps, tout comme la parité homme-femme, qui est, elle, strictement respectée.

La capacité des écologistes à rassembler toute la gauche, et au-delà, (comme on vient de le voir à Rambouillet) casse cette idée diffusée par les leaders socialistes selon laquelle les verts ont une vocation de satellite du PS. Quand votre fils de 15 ans fait maintenant 1 mètre 90, même s’il a toujours une tête de gamin, il faut arrêter de l’appeler « mon petit » et commencer à écouter ce qu’il dit!

Le PS a donc un travail idéologique à effectuer?

Une grande partie du vote populaire de gauche a traditionnellement comme tropisme la croissance, la consommation, l’industrie, seuls outils jugés utiles pour réduire les inégalités. Mais ça évolue très vite, par exemple en Seine-Saint-Denis, département populaire et ouvrier, bastion d’une gauche traditionnelle, les Verts ont réalisés de très bons scores aux dernières élections européennes (et pas seulement chez les bobos).

La gauche de la gauche et notamment le parti de Jean-Luc Mélenchon s’efforce de prendre, dans son discours, la dimension écologiste nécessaire. Mais c’est parfois scabreux d’articuler les revendications sociales forcement issues d’une pensée productiviste à une pensée qui vante une certaine forme de décroissance.

C’est en réalité un très vieux débat à gauche. Il est apparu au début du XIXème entre le luddisme né en Angleterre (un mouvement qui prônait la destruction des outils d’une industrialisation sauvage) et le mouvement socialiste qui s’appuyait sur l’armée des ouvriers postés sur ces nouvelles machines.

Beaucoup plus tard, après la guerre, les débats entre la gauche ouvriériste-travailliste et une gauche alternative, autogestionnaire, plus utopiste, ont tourné en faveur des premiers. Mais les descendants des utopistes ne proposent plus de rêve, ils disent tout simplement vouloir nous éviter le cauchemar de la destruction de la planète. Leurs arguments sont tous les jours validés par les autres forces politiques qui semblent se résigner à l’idée que toute rénovation idéologique passe par l’écologie.

Avant 1981 François Mitterrand disait que la « gauche était sociologiquement majoritaire mais encore politiquement minoritaire ». Les écologistes pourraient sans doute reprendre cette formule à leur compte aujourd’hui.

Any Poursinoff a failli l'emporter à Rambouillet. Une défaite électorale peut être une victoire politique...