Actualité

Notre prochain débat citoyen aura lieu le samedi 09 Février à 17h00
Maison de la Challe à ERAGNY

Les circuits courts alimentaires
Les jardins partagés


vendredi 30 novembre 2012

Quelle eau boire ?

La fédération France-Nature-Environnement nous rappelle que l’eau du robinet est tout à fait potable, qu’elle est contrôlée un grand nombre de fois avant d’arriver chez le consommateur et qu'elle coûte cinquante fois moins cher que l'eau de source que l'on trouve en magasin. 

D’ailleurs, l’eau de source ne présente pas de grande différence avec la plupart des eaux du robinet et provient parfois des mêmes nappes phréatiques (c’est le cas pour Cristaline dans la région de Saint-Nazaire).

Pire, alors qu’elles contiennent parfois de l'antimoine (dû au PET constituant leur emballage), de nombreuses dérogations sont octroyées aux eaux de source embouteillées. 

De plus, les conditions ainsi que la durée de leur stockage avant consommation ont des incidences sur leur contenu (ce qui est  rappelé sur les étiquettes que personne ne lit). 

FNE précise également que les bouteilles en plastique sont fabriquées à partir de pétrole, matière première en voie d'épuisement et que leur transport par camion à travers notre pays contribue à l'émission de bruit, de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre, donc au dérèglement climatique. FNE alerte enfin sur le fait qu’une grande partie des bouteilles plastiques n'est pas recyclée : elles vont alimenter les nombreuses décharges qui jalonnent la France, ou même se retrouvent directement dans la nature.

jeudi 29 novembre 2012

L’association SESAME
le Pic Vert-ERAGNY ECOLOGIE

 

vous proposent un
DÉBAT-CITOYEN

L’EAU un bien vital

Autour de deux priorités :

- le prix et la gestion de l’eau,
• comment lire nos factures ?
• l'eau est-elle un bien privatisable ?

- la qualité de l’eau et la santé.
• L'eau calcaire n'est dangereuse que pour... nos porte-monnaie.
• la dégradation de la qualité de l'eau est liée à notre mode de vie.
• pourtant, l'eau du robinet est meilleure et moins chère que l'eau en bouteille.


 
Après une information précise sur ces sujets, 
il sera donné réponse aux questions pratiques qui se posent
aux citoyens et consommateurs que nous sommes.

SAMEDI 1er Décembre à 17h.00
 
Maison de la Challe ERAGNY
(salle JP. ILBOUDO- ex N°3, 1 er étage)

avec Jean COZ de l’association AGLEAU (Alerte Générale sur l’Eau)

jeudi 8 novembre 2012

Oui au droit de vote des étrangers établis en France

Il y a plus de  dix ans, à Éragny, le Conseil municipal appelait le gouvernement socialiste d'alors à présenter au Sénat le texte approuvé par l'Assemblée Nationale et accordant le droit de vote, pour les élections locales, aux étrangers vivant en France depuis longtemps. 

En dernier ressort, même après un rejet probable de l'ancienne majorité du sénat, l'Assemblée Nationale pouvait avoir le dernier mot. La prudence, la timidité, ou pire, ont conduit à l'abandon de la procédure législative engagée. La droite aux affaires, de 2002 à 2012, n'a pas voulu  y revenir, évidemment ! Aujourd'hui, on craint que le Congrès (les deux assemblées réunies ensemble) ne réunisse pas la majorité nécessaire ! Ce qui fut fait pour l'abolition de la peine de mort ne serait pas possible pour une mesure électorale déjà en vigueur dans plusieurs pays d'Europe ? Quand on veut noyer une question gênante on la charge de difficultés juridiques ! En réalité, la volonté politique peut passer si l'engagement est assez fort. Mais cette volonté est-elle suffisante au sein du gouvernement et du parti socialiste ? 

L'appel ci-dessous est des plus urgents, sinon nous laisserons une fois de plus passer une décision de justice que François Mitterrand avait annoncée, que Lionel Jospin avait engagée et que François Hollande s'est engagé à réaliser. Il y a, sous cette question de droit, bien plus qu'un élargissement de notre citoyenneté à des êtres humains vivant dans un pays devenu le leur, pouvant donc s'occuper de ce qui les concerne au quotidien, et bien avant même qu'ils aient acquis, s'ils le veulent, la nationalité fraaise. Il y va de l'idéal et de l'image que la France diffuse en se déclarant pays des droits de l'homme. Hélas, voici longtemps que ce rôle moteur de la France s'est affaibli. Il est temps de faire réentendre la voix des citoyens.

 


Droit de vote des étrangers : il ne faut pas capituler !

C'était une des « 101 propositions pour la France » de François Mitterrand en 1981 pour les étrangers non communautaires. 
Pendant que la France reportait sans cesse l'adoption d'une telle loi, onze pays européens accordaient le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers après une durée minimale de séjour sur leur territoire (entre deux et cinq ans). Dans cinq de ces pays, les étrangers ont également le droit de se faire élire aux élections municipales.

Depuis quelques semaines, le gouvernement hésite sur cet engagement électoral de François Hollande pour les élections municipales de 2014. Il s’abrite derrière l’opinion publique : des sondages disent que les deux tiers des Français étaient pour l’octroi de ce droit il y a un an, et qu'ils ne sont plus qu’un tiers aujourd’hui. Ce ne serait donc  pas le moment puisque la demande n’est pas forte... Et puis la majorité des 3/5ème au Congrès n’est pas assurée…
C'est comme pour la transition écologique qui semble oubliée depuis la conférence environnementale de septembre ; c'est comme penser la solution à la crise financière et économique sans prendre en compte les crises sociales et écologiques ; c’est comme oublier de coupler la transition énergétique avec la sortie du nucléaire. Pour ce qui apparaît comme des problèmes écologiques, ce n’est jamais le moment !

Et bien non ! Ces problèmes sont en fait des solutions.

Il en va de même pour le droit de vote des étrangers, qui n’est pas un problème, mais une solution, vitale, essentielle, maintenant !

Vitale, parce que nous constatons un essoufflement démocratique de plus en plus fort depuis plus de 10 ans. Ce nouvel apport au corps électoral pourrait se révéler central en termes de renouveau démocratique. C’est aussi le sens des prises de position de plusieurs maires de grandes villes, comme Bertrand Delanoë, Didier Paillard, Dominique Voynet.

Essentielle, parce que les étrangers participent à la vie économique, sociale, culturelle de notre pays. Ils contribuent par l’impôt aux ressources de nos communes. Ils contribuent à la vie citoyenne en étant responsables d’associations, délégués syndicaux, représentants de parents d’élèves, électeurs pour la désignation des conseils de prud’hommes… 
Comment accepter le maintien de ce statut de citoyen de seconde zone, et souhaiter en même temps que tous s’intègrent à la société française ? Persister à exclure les étrangers de l’acte citoyen minimal que constitue le droit de vote aux élections municipales serait plus qu’une erreur : une faute. Dans nos villes, des milliers de femmes et d’hommes issus de l’immigration et leurs enfants attendent ce signal fort d’une reconnaissance de citoyenneté, antidote contre un racisme toujours affleurant, rempart contre la droite qui flirte beaucoup avec l'extrême droite sur ce thème.

Essentielle encore, parce que le droit de vote contribue à un sentiment d'appartenance à la société française, non à sa nation. Le statut de citoyen dans une ville ne doit pas être lié à la nationalité. La république, et singulièrement, la république française n'implique pas la confusion entre nationalité et citoyenneté. La citoyenneté de résidence est une des revendications qui fonde les valeurs écologistes, elle est toujours d’actualité.

Maintenant, parce que la crise systémique mondiale dans laquelle nous baignons depuis 4 ans incite à l’égoïsme plutôt qu’au partage, au repli sur soi plutôt qu’à l’échange. On protège son pain au chocolat plutôt que d’essayer de le multiplier. La diversité culturelle devient dangereuse. Ne nous le cachons pas, le nationalisme, le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme, l’exclusion sont des idées qui avancent. Il y a péril en la demeure, dans un contexte de crise qui voudrait désigner des boucs émissaires aux difficultés sociales. 
Renoncer au droit de vote pour les résidents étrangers, ce serait capituler devant les pires arguments, et laisser le champ libre aux peurs et aux haines. Nous n’avons pas le droit, plus le droit, de laisser cette victoire à la droite et à l’extrême-droite.
Comme écologistes, contribuons à faire évoluer l’opinion publique en menant une grande campagne intelligente, pédagogique, rassembleuse, optimiste et persévérante. Entreprenons les démarches pour une bataille large et unitaire. Les forces existent pour conquérir le droit de vote des étrangers et faire ainsi respirer la société de toute sa diversité.
                                                                                 
Francine Bavay, Michel Bock, Emmanuelle Cosse, Jacques Perreux, Conseillers régionaux Île-de-France.

Pour signer se reporter à :
 Droit de payer, de circuler, de se faire soigner mais pas de voter !