Actualité

Notre prochain débat citoyen aura lieu le samedi 09 Février à 17h00
Maison de la Challe à ERAGNY

Les circuits courts alimentaires
Les jardins partagés


dimanche 31 août 2008

Le Réseau "Sortir du nucléaire " lance un appel d'urgence.




La France, qui a passé un été très radioactif avec de multiples évènements en particulier au Tricastin, est loin d'être le seul pays d'Europe frappé par les incidents et accidents nucléaires.


En Belgique, un accident de niveau 3 s'est produit le 24 août à l'Institut des radioéléments (IRE) de Fleurus. Comme d'habitude dès qu'il s'agit de nucléaire, l'alerte a été donnée en retard, les conséquences ont d'abord été minimisées par l'Agence fédérale belge de Contrôle nucléaire (AFCN), mais on apprend aujourd'hui que la fuite radioactive est plus importante qu'annoncé au départ et que la consommation des légumes du jardin et du lait est maintenant interdite, en attendant peut-être de nouvelles révélations...

En Espagne, un important incendie s'est déclaré, le 24 août aussi, à la centrale nucléaire Vandellos II (Catalogne) qui est arrêtée depuis. Une trentaine d'incidents ont eu lieu depuis le début de l'année dans les centrales espagnoles. En avril dernier, on a appris qu'une fuite radioactive avait eu lieu 6 mois plus tôt (!) à la centrale d’Asco I (Catalogne) dont l'exploitant encourt de lourdes sanctions.

En Allemagne à Asse, la population a appris fin juin qu'une contamination de grande ampleur était en cours depuis des années dans une mine de sel ou 126 000 futs de déchets nucléaires ont été stockés. La mine était présentée comme "stable depuis 70 millions d'années" et "quasi-imperméable", mais les déchets baignent aujourd'hui dans un véritable lac souterrain dont la contamination menace de grandes nappes phréatiques.

En Autriche, un incident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 août dans les laboratoires de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à 35 km de Vienne. Ce n'est que par chance qu'un accident grave n'a pas eu lieu.

En Ukraine, une fuite d'eau radioactive a provoqué l'arrêt d'un réacteur à la centrale nucléaire de Rivné (ouest de l'Ukraine) le 10 juin.

En Slovénie, une fuite radioactive le 4 juin, à la centrale nucléaire de Krsko, a entraîné une alerte européenne (les 26 autres pays de l'Union ont été contactés en urgence) avant que la gravité de la situation ne soit minimisée, sans que personne ne sache vraiment ce qui s'était passé.

La France, enfin, a été frappée cet été par de multiples incidents à la Socatri-Areva (Bollène, Vaucluse ; grave fuite d'uranium le 7 juillet), à la FBFC-Areva (Romans-sur-Isère, Drôme ; découverte le 18 juillet de contaminations par une canalisation rompue depuis des années), à la Centrale nucléaire EDF du Tricastin (Drôme ; 100 salariés contaminés le 23 juillet) et à celle de St-Alban (Isère ; 15 salariés contaminés le 20 juillet), à nouveau à la Socatri-Areva (aveu le 6 août de rejets illégaux, depuis des semaines de carbone 14 radioactif) et à la Comurhex-Areva (Pierrelatte, Drôme ; aveu le 21 août de contaminations par une canalisation rompue elle aussi depuis des années).

Le Réseau "Sortir du nucléaire " appelle l'opinion publique internationale à prendre conscience de la gravité des contaminations déjà occasionnées par l'industrie nucléaire, et de la possible imminence d'une véritable catastrophe nucléaire dont les conséquences seraient incommensurables. Il ne faut pas faire confiance aux diverses "autorités de sûreté", qui contribuent à cacher la vérité, et il faut fermer les installations nucléaires avant que le pire ne se produise.

samedi 16 août 2008

A104 en chantier dès 2011, Grenelle ou pas ?

Le 14 août 2008, dans le Bois de la Haute Borne, à proximité de la rue de Flore, non loin de la parcelle de bois qui doit être sacrifiée pour y réaliser 10 pavillons Bouyghes, une entreprise effectuait des sondages du sol. Interrogé le personnel a fait savoir qu'il s'agissait de travaux préparatoires à la réalisation de l'autoroute A104, afin de mieux connaître la composition et la consistance du sous-sol. L'eau jaillissait. On avait donc atteint la nappe phréatique (à environ moins sept mètres selon les riverains les plus anciens ayant creusé des puits).



Le "tracé vert" qui supprime l'espace vert d'Éragny


http://www.a104.org/index.php?option=com_content&task=view&id=248&Itemid=27

vendredi 15 août 2008

Des coupons de réduction pas si "verts" que ça !

Suffit-il que le caddy soit vert pour que recule l'effet de serre et que nos habitudes de consommation se modifient?

Changer le comportement d'achat des Français pour l'orienter vers des produits moins gourmands en énergie sans que cela pèse sur le budget de l'Etat. C'est l'objectif du " bonus-malus " que s'apprête à valider le projet de loi de Finances 2009.

L'architecture du futur mécanisme passera par la création de nouvelles taxes et la distribution de coupons de réduction. L'idée est de créer une nouvelle taxe générale sur les activités polluante (TGAP) pour chaque famille de produits visée. Celle-ci sera payée directement par les industriels, libre à eux de reporter ou non l'augmentation sur la facture.

Ce week-end, Carrefour offre un bon de réduction de 3 euros à chaque conducteur faisant le plein dans ses magasins. Ce sera la même chose dans le cas des bonus environnementaux pour les petites sommes : le consommateur remettra le coupon à la caisse. Au-dessus de 10 ou 20 euros de réduction, pour des raisons de sécurité, il devra renvoyer son coupon à la société gestionnaire et recevra un chèque.

L'extension du mécanisme ne se ferait pas directement sur 20 familles de produit, mais plutôt sur quelques-unes, le temps de constater si le système est équilibré financièrement. Ce qui n'a pas été le cas pour les voitures.

Si le secret est bien gardé autour des familles visées afin de ne pas déséquilibrer le marché (les consommateurs pourraient décider de reporter leurs achats), certaines sont aujourd'hui en tête de liste.

Pour les réfrigérateurs, il devrait donc y avoir une TGAP sur les plus gros consommateurs de courant. Et un bonus de quelques dizaines d'euros (sous forme de coupon) sur les plus sobres.

Parmi les autres produits cités figurent les ampoules électriques. L'application d'un malus sur les ampoules à incandescence est presque certaine. Celle d'un bonus sur les ampoules basse consommation l'est beaucoup moins (l'avantage ne serait que de quelques centimes).

Quant aux écrans plats, les discussions se poursuivent sur l'opportunité d'introduire ou non un bonus-malus, avec un inconvénient : les appareils les plus sobres sont souvent les plus difficiles à recycler.

Une chose est sûre, ces bonus-malus ne permettront pas au gouvernement d'éviter le sujet de la taxe carbone, réclamée par les défenseurs de l'environnement. Officiellement, le gouvernement continue de plancher sur le sujet. Officieusement, certains considèrent que le niveau élevé des prix du pétrole fait déjà office de contribution énergie climat et qu'il serait très difficile de prendre une telle mesure en plein débat sur le pouvoir d'achat.

Source : http://www.lesechos.fr/patrimoine/famille/300286339.htm

jeudi 14 août 2008

Ornithologie mortelle à la Base de plein air de Cergy!




Depuis l’année 2000, des oies de Bernaches du Canada (1) sont installées sur le plan d’eau de la base de loisirs de Cergy-Pontoise, à l’Ouest de l’Ile-de-France. Visiblement le site leur convenait puisqu’on en dénombrait près de 200 dernièrement. Néanmoins, suite à un arrêté préfectoral du 7 août, environ 3 oies sur 4 vont être abattues.


La décision a été arrêtée suite aux résultats des dernières analyses des eaux de baignade de la base, lesquelles font apparaître une qualité d’eau moyenne, en attribuant cette dégradation à la population d’oies. En effet, prenant connaissance des analyses de la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) et des "risques pour la salubrité publique et la santé des usagers", le syndicat mixte d’aménagement et de gestion de la base de loisirs s’en est ouvert à la préfecture, laquelle s’est prononcée pour 150 tirs, effectués d’août à octobre 2008 par des agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).

Si initialement il a été envisagé de déplacer les oies, la base de loisirs y a renoncé sachant qu’elles seraient capables de retrouver leur site d’origine. Aussi, face à l’enjeu sanitaire et aux déjections qui souillent la plage de la base, la décision s’est imposée… En conséquence, dimanche dernier, les premiers tirs ont été effectués avec 27 oies abattues.

Mis à part le fait que nombre de plages présentent une qualité de l’eau similaire, sans que pour autant on élimine les oiseaux qui s’y trouvent et que l’on considère qu’il y a un risque sanitaire avéré… ce qui est le plus choquant c’est que le problème n’est pas apparu du jour au lendemain. En effet, la population d’oies de Bernache a crû progressivement sur plusieurs années, sans aucune anticipation des autorités, quand des dispositifs d’effarouchement ou des prélèvements d’œufs auraient pu régler le problème.
1- Historiquement les oies de Bernache du Canada ont été introduites en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle pour agrément, avant d’être implantées en Suède au début du XXe siècle pour la chasse. Aujourd’hui, cette espèce n’est pas considérée comme menacée, ses effectifs étant satisfaisants.
Source : http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3301

Texte signalé par Élina Corvin.

Il y a 36 ans, tout était déjà dit !

Un texte qui demeure d'une actualité brûlante! Il reste à faire...



La Conférence de l’ONU, qui s’est tenue à Stockholm, en Suède, du 5 au 16 juin 1972, connue aussi sous le nom de premier Sommet « Planète Terre », a adopté une déclaration qui a établi des principes pour la préservation et la promotion de l’environnement humain ainsi qu’un plan d’action contenant des recommandations pour une action internationale sur les questions d’environnement. Dans une section portant sur l’identification et le contrôle des polluants posant problème, la Déclaration a soulevé pour la première fois la question du changement climatique, demandant aux gouvernements d’être attentifs aux activités qui pourraient entraîner un changement climatique et d’évaluer la probabilité et la magnitude des effets climatiques.


Déclaration finale de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement réunie à Stockholm du 5 au 16 juin 1972. (Extrait)


Principe 1
L'homme a un droit fondamental à la liberté, à l'égalité et à des conditions de vie satisfaisantes, dans un environnement dont la qualité lui permette de vivre dans la dignité et le bien-être. Il a le devoir solennel de protéger et d'améliorer l'environnement pour les générations présentes et futures. A cet égard, les politiques qui encouragent ou qui perpétuent l'apartheid, la ségrégation raciale, la discrimination, les formes, coloniales et autres, d'oppression et de domination étrangères sont condamnées et doivent être éliminées.

Principe 2

Les ressources naturelles du globe, y compris l'air, l'eau, la terre, la flore et la faune, et particulièrement les échantillons représentatifs des écosystèmes naturels, doivent être préservés dans l'intérêt des générations présentes et à venir par une planification ou une gestion attentive selon que de besoin.

Principe 3
La capacité du globe de produire des ressources renouvelables essentielles doit être préservée et, partout où cela est possible, rétablie ou améliorée.

Principe 4
L'homme a une responsabilité particulière dans la sauvegarde et la sage gestion du patrimoine constitué par la flore et la faune sauvages et leur habitat, qui sont aujourd'hui gravement menacés par un concours de facteurs défavorables. La conservation de la nature, et notamment de la flore et de la faune sauvages, doit donc tenir une place importante dans la planification pour le développement économique.

Principe 5

Les ressources non renouvelables du globe doivent être exploitées de telle façon qu'elles ne risquent pas de s'épuiser et que les avantages retirés de leur utilisation soient partagés par toute l'humanité.

Principe 6
Les rejets de matières toxiques ou d'autres matières et les dégagements de chaleur en des quantités ou sous des concentrations telles que l'environnement ne puisse plus en neutraliser les effets doivent être interrompus de façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des dommages graves ou irréversibles. La lutte légitime des peuples de tous les pays contre la pollution doit être encouragée.

Principe 7
Les Etats devront prendre toutes les mesures possibles pour empêcher la pollution des mers par des substances qui risquent de mettre en danger la santé de l'homme, de nuire aux ressources biologiques et à la vie des organismes marins, de porter atteinte aux agréments naturels ou de nuire à d'autres utilisations légitimes de la mer.

Principe 8
Le développement économique et social est indispensable si l'on veut assurer un environnement propice à l'existence et au travail de l'homme et créer sur la terre des conditions nécessaires à l'amélioration de la qualité de la vie.

Principe 9
Les déficiences de l'environnement imputables à des conditions de sous- développement et à des catastrophes naturelles posent des problèmes graves, et le meilleur moyen d'y remédier est d'accélérer le développement par le transfert d'une aide financière et technique substantielle pour compléter l'effort national des pays en voie de développement et l'assistance fournie en tant que de besoin.

Principe 10
Pour les pays en voie de développement, la stabilité des prix et une rémunération adéquate pour les produits de base et les matières premières sont essentielles pour la gestion de l'environnement, les facteurs économiques devant être retenus au même titre que les processus écologiques.

Principe 11
Les politiques nationales d'environnement devraient renforcer le potentiel de progrès actuel et futur des pays en voie de développement, et non l'affaiblir ou faire obstacle à l'instauration de meilleures conditions de vie pour tous. Les Etats et les organisations internationales devraient prendre les mesures voulues pour s'entendre sur les moyens de parer aux conséquences économiques que peut avoir, au niveau national et international, l'application de mesures de protection de l'environnement.

Principe 12
II faudrait dégager des ressources pour préserver et améliorer l'environnement, compte tenu de la situation et des besoins particuliers des pays en voie de développement et des dépenses que peut entraîner l'intégration de mesures de préservation dé l'environnement dans la planification de leur développement, et aussi de la nécessité de mettre à leur disposition à cette fin, sur leur amande, une assistance internationale supplémentaire, aussi bien technique que financière.

Principe 13
Afin de rationaliser la gestion des ressources et ainsi d'améliorer l'environnement, les Etats devraient adopter une conception intégrée et coordonnée de leur planification du développement, de façon que leur développement soit compatible avec la nécessité de protéger et d'améliorer l'environnement dans l'intérêt de leur population.

Principe 14
Une planification rationnelle est un instrument essentiel si l'on veut concilier les impératifs du développement et la nécessité de préserver et d'améliorer l'environnement.

Principe 15
En planifiant les établissements humains et l'urbanisation, il faut veiller à éviter les atteintes à l'environnement et à obtenir le maximum d'avantages sociaux, économiques et écologiques pour tous. A cet égard, les projets conçus pour maintenir la domination du colonialisme et du racisme doivent être abandonnés.

Principe 16
Dans les régions où le taux d'accroissement de la population ou sa concentration excessive sont de nature à exercer une influence défavorable sur l'environnement ou le développement, et dans celles où la faible densité de population risque d'empêcher toute amélioration de l'environnement et de faire obstacle au développement, il faudrait mettre en oeuvre des politiques démographiques qui respectent les droits fondamentaux de l'homme et qui soient Jugées adéquates par les gouvernements intéressés.

Principe 17
II convient que des institutions nationales appropriées soient chargées de planifier, de gérer ou de réglementer l'utilisation des ressources de l'environnement dont disposent les Etats, en vue d'améliorer la qualité de l'environnement.

Principe 18
II convient de recourir à la science et à la technique, dans le cadre de leur contribution au développement économique et social, pour déceler, éviter ou limiter les dangers qui menacent l'environnement et résoudre les problèmes qu'il pose, et d'une manière générale pour le bien de l'humanité.

Principe 19
Il est essentiel de dispenser un enseignement sur les questions d'environnement aux jeunes générations aussi bien qu'aux adultes, en tenant dûment compte des moins favorisés, afin de développer les bases nécessaires pour éclairer l'opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs irresponsabilités en ce qui concerne la protection et l'amélioration de l'environnement dans toute sa dimension humaine. Il est essentiel aussi que les moyens d'information de masse évitent de contribuer à la dégradation de l'environnement et, au contraire, diffusent des informations de caractère éducatif sur la nécessité de protéger et d'améliorer l'environnement afin de permettre à l'homme de se développer à tous égards.

Principe 20
On devra encourager dans tous les pays, notamment dans les pays en voie de développement, la recherche scientifique et les activités de mise au point technique, dans le contexte des problèmes d'environnement, nationaux et multinationaux. A cet égard, on devra encourager et faciliter la libre circulation des informations les plus récentes et le transfert des données d'expérience, en vue d'aider à la solution des problèmes d'environnement ; on devra mettre les techniques intéressant l'environnement à la disposition des pays en voie de développement, à des conditions qui en encouragent une large diffusion sans constituer pour eux une charge économique.

Principe 21
Conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international, les Etats ont le droit souverain d'exploiter leurs propres ressources selon leur politique d'environnement et ils ont le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de dommage à l'environnement dans d'autres Etats ou dans des régions ne relevant d'aucune juridiction nationale.

Principe 22
Les Etats doivent coopérer pour développer encore le droit international en ce qui concerne la responsabilité et l'indemnisation des victimes de la pollution et d'autres dommages écologiques que les activités menées dans les limites de la juridiction de ces Etats ou sous leur contrôle causent à des régions situées au- delà des limites de leur juridiction.

Principe 23
Sans préjudice des critères qui pourront être retenus par la communauté internationale, ni des normes qui devront être définies à l'échelon national, il faudra dans tous les cas tenir compte des échelles de valeurs prévalant dans chaque pays et de l'applicabilité de normes qui sont valables pour les pays les plus avancés mais qui peuvent ne pas être adaptées aux pays en voie de développement, et être pour ces pays d'un coût social injustifié.

Principe 24
Les questions internationales se rapportant à la protection et à l'amélioration de l'environnement devraient être abordées dans un esprit de coopération par tous les pays, grands ou petits sur un pied d'égalité. Une coopération par voie d'accords multilatéraux ou bilatéraux ou par d'autres moyens appropriés est indispensable pour limiter efficacement, prévenir, réduire et éliminer les atteintes à l'environnement résultant d'activités exercées dans tous les domaines, et ce dans le respect de la souveraineté et des intérêts de tous les Etats.

Principe 25
Les Etats doivent veiller à ce que les organisations internationales jouent un rôle coordonné, efficace et dynamique dans la préservation et l'amélioration de l'environnement.

Principe 26
Il faut épargner à l'homme et à son environnement les effets des armes nucléaires et de tous autres moyens de destruction massive. Les États doivent s'efforcer, au sein des organes internationaux appropriés, d'arriver, dans les meilleurs délais, à un accord sur l'élimination et la destruction complète de telles armes.


http://terresacree.org/nationsunies.htm
http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp?DocumentID=97&ArticleID=1503&l=fr

mercredi 13 août 2008

Le numéro 22 de l'Âge de Faire est sorti

Chez Patibio, à Éragny, l'arrivée du dernier numéro de l'Âge de Faire est imminente.













http://www.lagedefaire.org/

lundi 11 août 2008

Connaissez-vous Benka, le marcheur écolo?

Benka, de son vrai nom : Benoît Kubiack

Donnons lui la parole.

Salut,

Après mes études de géographie et 5 ans de boulot comme chargé de mission "développement durable", j’ai voulu partir sur la route, aller voir ce qu’il a derrière la ligne d’horizon avec mon sac sur le dos.

Le projet "avenir climat" m’emmène depuis février 2008 et pour 15 mois vers les témoins du climat. Je rencontrerais celles et ceux qui luttent contre le changement climatique durant un parcours de plus de 40 000 km (la circonférence de la Terre à l’équateur) à travers une vingtaine de pays.

Ils seront de simples citoyens, des associatifs, paysans, scientifiques, élus ou peut-être même patron... Quotidiennement, leur activité permet de limiter le rejet de gaz à effet de serre, ou de s’adapter à la modification de notre environnement du au changement du climat.

Au fur et à mesure des rencontres, et suivant les facilités d’accès à internet, je vous proposerai de découvrir avec moi comment nous pouvons agir tous ensemble, pour préserver notre avenir et notre planète.

L'article qui le présente et décrit son périple depuis février 2008.
http://www.naturavox.fr/auteur.php3?id_auteur=589&debut_article=0

Son site : http://avenirclimat.info/

vendredi 8 août 2008

Tricastin : ça n'en finit pas!

Pas de vacances pour le nucléaire en France. Les informations qui sortent (enfin) révèlent la fragilité inquiétante des moyens de faire face à la pollution radioactive.


La Socatri de nouveau sur la selette. Cette fois ce sont des rejets de carbone 14 qui ont été constatés. : AFP



La Socatri a constaté le 4 juillet, lors du traitement de déchets, "un dépassement, pour le mois de juin, de sa limite de rejets mensuelle de carbone 14 gazeux". Ces rejets ont continué après l'arrêt de l'activité de l'atelier en cause, a indiqué dans un communiqué l'Autorité de sûreté nucléaire, qui a classé l'incident au niveau 1 de l'échelle Ines (qui en compte 8).


L'ASN, prévenue le 5 août, a interdit mercredi "la reprise par la Socatri de toute activité générant des rejets de carbone 14 et ce jusqu'à la fin de l'année 2008". La limite annuelle de rejet en carbone 14 avait été dépassée de 5%.

La société Socatri est une filiale du groupe nucléaire public Areva, spécialisée dans l'assainissement et la récupération de déchets nucléaires. Ses activités recouvrent quatre domaines : démantèlement et assainissement de matériels et d'installations; maintenance, rénovation et construction de matériels; traitement d'effluents nucléaires et industriels; traitement et conditionnement de déchets nucléaires.

Elle réalise également des prestations pour le compte de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), pour laquelle elle réalise le reconditionnement des déchets hospitaliers et de laboratoires. C'est à la suite d'opérations de traitement de déchets solides en provenance de l'Andra que le rejet de carbone 14 a été détecté le 4 juillet.

Après cet incident, le cinquième en un mois, et notamment la contamination à faible dose le 23 juillet de cent employés de la centrale du Tricastin, le réseau "Sortir du nucléaire" a demandé la "fermeture immédiate et définitive de la Socatri".

Le réseau écologiste demande également "un audit indépendant de toutes les usines d'Areva", citant notamment celle de la Comurhex-Areva de Malvesi (Aude), "coupable de graves rejets dans l'environnement ces derniers mois".

Enfin, selon "Sortir du nucléaire", les rejets continuels de carbone 14 (et de tout autre gaz radioactif) "soumettent les riverains des installations nucléaires à des irradiations qui, même à des faibles doses, sont très dangereuses dans la durée". Le réseau dénonce aussi une rétention d'information d'Areva qui, selon eux, connaissaissait le problème depuis plusieurs semaines.

http://www.ouest-france.fr/Nouvel-incident-sur-le-site-nucleaire-du-Tricastin-des-rejets-de-carbone-14/re/actuDet/actu_3631-681947------_actu.html



Tricastin : un maire réclame une enquête indépendante
Agnès Leclair
Le Figaro, 04/08/2008

Bollène, la ville voisine de l'usine de la Socatri, cherche à redorer son blason et à rassurer ses habitants après les incidents du mois dernier.

La série noire qui a touché le site nucléaire du Tricastin ne pouvait laisser les autorités locales indifférentes. La ville de Bollène, dans le Vaucluse, une des quatre communes riveraines du centre de la Socatri, filiale d'Areva, a donc saisi la justice. Lundi (4 août), la municipalité a demandé en référé devant le tribunal de grande instance de Carpentras la nomination d'un expert en environnement et en santé publique. « Pour faire toute la lumière sur les incidents, la ville souhaite une procédure d'expertise neutre et contradictoire sur les incidents survenus en juillet », indique l'avocat en charge du dossier pour la ville, Me Jean-Marc Peyrical. Le juge rendra sa décision sur le bien-fondé de cette requête vendredi (8 août).

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/08/05/01016-20080805ARTFIG00014-tricastin-un-maire-reclame-une-enquete-independante-.php

jeudi 7 août 2008

Désastre climatique et capitalisme vert...




Je m'abstiens d'en dire trop. Je livre seulement des informations pour l'été (que je ne partage pas toutes loin de là, oh non; mais il faut savoir de quoi l'on débat, actuellement, chez les savants et les puissants qui commencent à prendre peur).
Marchons-nous, en effet, dans un monde d'aveugles? Faudra-t-il mille fois la tornade d'Haumont pour que nous nous levions et disions : ça suffit, arrêtons le désastre. J-P D


"Pour éviter le désastre climatique, des mesures radicales s'imposent : c'est ce qu'ont affirmé les scientifiques et les urbanistes réunis fin mai à New York à l'occasion du " World Science Summit** ", soutenu par le Credit Suisse.

Le physicien Steven Chu, directeur du Lawrence Berkeley National Laboratory, ne mâche pas ses mots : "Si nous n'inversons pas la tendance d'ici à 2050, la production alimentaire diminuera de 20% aux Etats-Unis. Il y aura alors trop peu de neige sur les montagnes pour irriguer les champs californiens. L'Amérique aura faim." Selon Steven Chu, Prix Nobel, le dépérissement des forêts et l'inondation des côtes ne sont pas de la fiction. "Pour éviter la catastrophe climatique, il faudra une technologie révolutionnaire." Steven Chu était le premier intervenant de la table ronde "Radical Science for a Warming Planet". Il a décrit l'état d'esprit des chercheurs, qui réfléchissent sans cesse à des projets innovants.

Plantes de synthèse à l'étude
Steven Chu a expliqué comment les nanotechnologies permettaient de créer de nouvelles piles solaires. Il a présenté des herbes génétiquement modifiées fournissant des sucres plus complexes, et donc des biocarburants de qualité supérieure à ceux tirés du maïs ou de la canne à sucre. Il a ensuite évoqué des plantes de synthèse capables de produire de l'énergie via la photosynthèse.

Zhenhua Xie, le ministre chinois de l'environnement, partage cette opinion. "La croissance fulgurante du pays n'est pas durable", a-t-il déclaré, ajoutant que si la Chine ne réagissait pas, le boom économique causerait des dommages irréparables. Le gouvernement chinois a donc chargé la société d'ingénierie britannique Arup de construire une ville écologique modèle, Dongtan, sur une île proche de Shanghai. Peter Head, directeur d'Arup, a présenté le projet et expliqué pourquoi toutes les villes du monde devraient s'inspirer de Dongtan. "Il y a cent ans, chaque être humain disposait de huit hectares de terres, contre deux aujourd'hui, et nous faisons comme si de rien n'était."

Des cultures en plein cœur des villes
Pas encore assez près, estime Dickson Despommier. "Pour pouvoir nourrir trois milliards d'hommes supplémentaires d'ici à 2050, il nous faudra la surface du Brésil", a annoncé ce professeur de sciences environnementales à l'Université Columbia. Près de 80% des surfaces agricoles mondiales étant déjà cultivées, il propose de faire pousser choux et pommes de terre en plein cœur des villes. "Il faut produire les aliments là où les gens vivent. C'est possible, et c'est une nécessité absolue. La nature ne pourra se rétablir que si nous la laissons tranquille."

Bureaux, logements et… serres
Depuis huit ans, Dickson Despommier planche avec ses étudiants sur un curieux concept : l'agriculture verticale. Des gratte-ciel de verre abriteront des bureaux, des logements et des serres. Les eaux usées urbaines serviront à irriguer les plantations. Des piles solaires fourniront l'énergie nécessaire à ces fermes verticales. Il espère pouvoir construire une première tour à Incheon, près de Séoul, pour y cultiver du riz et des fraises, mais aussi élever des poulets et des crevettes.

Tous les intervenants sont d'accord sur un point : l'impulsion de ces projets révolutionnaires ne vient pas de l'Etat, mais surtout du secteur privé. "Les investisseurs ont réalisé qu'avec des idées radicales, ils pouvaient sauver la planète en gagnant de l'argent", a résumé Peter Head."

** Fin mai, le "World Science Summit“ parrainé par le Credit Suisse s’est tenu dans les prestigieux locaux de l’Université Columbia, à New York. Le débat sur le réchauffement climatique a rassemblé d’éminents intervenants: Steven Chu, directeur du Lawrence Berkeley National Laboratory, Prix Nobel de physique; Peter Head, directeur de la société britannique Arup; Dickson Despommier, professeur à l’Université Columbia; Andy Karsner, sous-secrétaire du DOE aux énergies renouvelables; Walter Isaacson, président et CEO de l’Aspen Institute.

Source (bien peu écologique) mais intéressante, reprise par Terre Sacrée :
http://www.enerzine.com:80/14/5588+desastre-climatique---des-mesures-radicales-simposent+.html

mardi 5 août 2008

Infos pour l'été : pas de vacances pour la Terre

Sans commentaires, mais avec de multiples sources de vérification de l'information : seulement pour penser où sont nos urgences et nos priorités.

En 30 ans, nous avons perdu près de 30 % de tout ce qui vit sur Terre.

Dans son rapport Planète vivante, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a livré une estimation de l’état des écosystèmes naturels de la planète, notamment forestiers, aquatiques et marins. Ce chiffre de 30 % sur 30 ans est une moyenne. Pour les écosystèmes d’eau douce, la perte est de 50 %, pour les écosystèmes forestiers, elle est de 10 %, pour les écosystèmes marins, 30 %.
Source : wwf / www.wwf.fr

Une espèce sur 4 est menacée chez les mammifères,
Une sur 8 chez les oiseaux,
Une sur 3 chez les poissons ou les amphibiens.
Mise à jour en 2006, la liste rouge des espèces menacées à l’échelon mondial, dressée par l’UICN, comporte 16 119 espèces.
Aujourd’hui, le rythme d’extinction des espèces est 100 à 1000 fois plus élevé que le rythme habituel.
Il reste aujourd’hui 22 000 ours blancs sur la planète. L’espèce pourrait disparaître d’ici 100 ans. L’UICN donne une fourchette de 20 à 25 000 individus. La disparition dans un siècle serait concomitante avec celle de la banquise arctique sous l’effet du changement climatique.
Source : Union mondiale pour la nature (UICN) / www.uicn.org

Depuis 1900 la moitié des zones humides du monde ont disparu. Ce sont des milieux où l’eau se mêle à la terre. Les zones humides rassemblent les tourbières, les étangs des plaines intérieures, les prairies humides alluviales ou encore les marais littoraux, les forêts humides et jusqu’aux plus petites mares.
Source : Convention de Ramsar / www.ramsar.org

Il ne reste que 6000 tigres en Asie. Alors qu’ils étaient 100 000 il y a un siècle.
Les différentes estimations donnent une fourchette de 5 000 à 7 000 individus appartenant à 5 sous-espèces. Les tigres du Bengale sont les plus nombreux. L’aire de répartition du tigre va de l’Inde et de la Russie jusqu’en Chine et en Asie du Sud-Est. C’est un animal qui a besoin d’un vaste territoire, de 10 à 1 000 km2, selon l’abondance des proies. Les tigres de Sibérie ont besoin des plus vastes territoires. La chasse au tigre est à présent partout illégale et le commerce international des tigres et de leurs produits est complètement interdit par la Cites. Pourtant, la destruction de l’habitat continue à un rythme rapide, des tigres vivants sont vendus illégalement dans le commerce des animaux de compagnie exotiques, des peaux de tigres sont vendues et achetées, et certaines parties de cet animal sont recherchées comme apportant un bénéfice présumé pour la santé.
Source : Convention de Washington / www.cites.org

L’homme n’est qu’une espèce parmi les deux millions officiellement recensées.
Ce chiffre correspond aux espèces décrites par les scientifiques, soit quelque 1,75 million d’espèces. On découvre et on nomme environ 15 000 espèces par an. Chez les vertébrés (poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères), les espèces décrites sont 45 000. Il y en aurait peut-être au total 50 000. Les champignons sont moins bien connus : 70 000 espèces décrites sur le million qui existeraient sur la planète. C’est encore plus vrai avec les bactéries et les virus. Les estimations sur le nombre total d’espèces vont de 3 à 100 millions.
Dans les forêts tropicales humides vit 50 % de la faune et de la flore mondiales. Ce sont dans les forêts tropicales humides que l’on recense la plus grande densité et diversité d’espèces.
Source : Unep / www.unep.org

Pour 3 milliards de personnes sur la planète, le bois est la principale source d’énergie.
Il s’agit de tous les biocombustibles y compris le charbon de bois.
Source : Conseil mondial de l’énergie – WEC / www.worldenergy.org

Dans le monde, chaque minute, 28 hectares de forêts sont détruits.
Par an,c’est l’équivalent d’un pays comme la Grèce. Selon les années, la déforestation touche de 13 à 15 millions d’hectares.
Source : Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture / www.fao.org

Dans le monde, 75 % de la population se soigne avec des plantes. C’est variable selon les pays. En Chine par exemple, 30 à 50 % de la consommation totale de médicaments sont des préparations traditionnelles à base de plantes.
50 % de nos médicaments viennent de la nature.
En Europe, 15 à 40 % des plantes auront disparu avant cent ans.
Source : Programme des Nations Unies pour l’Environnement / www.pnue.org

Le paludisme tue 2 millions de personnes chaque année.
En fait le chiffre serait, selon un rapport de l’OMS, de 1,1 à 1,3 millions de morts par an directement imputables au paludisme sur la période 1999/ 2004.
Source : OMS / www.oms.org

En Europe, 84 % des plantes cultivées dépendent directement des insectes pour leur pollinisation.
Source : Institut national de la recherche agronomique/ www.inra.org

80 % des glaces du Kilimandjaro ont fondu en un siècle. Plus exactement entre 1912 et 2002.
Source : Professeur Lonnie Thompson, université de l’Ohio
40 % de la banquise arctique a fondu depuis 1960.
Il s’agit du volume des glaces de mer et non de leur surface. La Nasa a mesuré une diminution de l’épaisseur moyenne de cette banquise. La diminution de sa superficie est de 15 %.
Source : Nasa / www.nasa.org