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vendredi 31 octobre 2008

Pour une mondialisation mondiale

Le G20 : pas plus légitime que le G8 ! Déclaration mondiale
Le nouveau et antidémocratique « Consensus de Washington » ne réglera pas la crise mondiale, selon plus de 550 groupes issus de 88 pays



Merci de signer la déclaration suivante avant jeudi 13 NOVEMBRE, 5 PM GMT

Déclaration relative à la proposition de « Sommet mondial »
pour réformer le système financier international

Contexte

Ces derniers mois ont vu l’Amérique du nord et l’Europe être touchées par l’une des plus importantes crises financières de leur histoire. La réaction a été tout aussi historique. Pour éviter la récession à la fois régionale et mondiale et restaurer la stabilité et la confiance dans les marchés, les pays du Nord ont enclenché un programme majeur et sans précédent d’interventions gouvernementales, comprenant la nationalisation de banques, l’injection de subventions massives dans les institutions touchées par la récession et l’élaboration d’une nouvelle réglementation de leurs secteurs financiers.

Cette réponse présente un contraste marquant avec l’austérité des politiques néolibérales que la Banque mondiale, le Fond monétaire international (FMI) et les pays développés ont menées vis-à-vis des pays en voie de développement ces trente dernières années. Les gouvernements ont été poussés vers la libéralisation des barrières commerciales, la déréglementation des marchés financiers et du marché de l’emploi, la privatisation des industries nationales, l’abolition des subventions et la réduction des dépenses sociales et économiques, réduisant ainsi d’une manière drastique le rôle de l’état.

Cette politique de deux poids, deux mesures est non seulement inacceptable, mais elle indique aussi l’omniprésence des fondamentalistes du libre-échange. Le marché financier international, son architecture et les institutions financières ont été complètement dépassés par l’envergure de la crise financière et économique. Le marché financier, son architecture et les institutions financières doivent être complètement repensés.

Vers une réponse réellement mondiale à une crise mondiale

Ces dernières semaines, les chefs de file du monde entier se sont accordés à reconnaître les failles du système existant et l’urgence d’organiser des rencontres afin de traiter un ensemble important de propositions visant à réformer le système financier mondial et les institutions financières. Les G20 se réuniront à Washington DC le 15 Novembre à commencer les discussions. Il est devenu évident et impératif de prendre des mesures immédiates pour faire face à la crise, et nous tenons à mettre en évidence la priorité de réponse qui doit être donnée aux impacts touchant les employés et travailleurs ordinaires, les ménages à faible revenu, les retraités ainsi que tous les autres secteurs extrêmement vulnérables. Nous éprouvons cependant une vive inquiétude à ce que les rencontres prévues s’organisent d’une façon précipitée et non inclusive et par conséquent ne puissent pas traiter en profondeur tous les changements nécessaires ni en répartir équitablement les charges.

Bien que la crise se soit déclenchée dans les pays du Nord, les pays en voie de développement sont ceux qui vont en ressentir le plus durement les impacts. Il est par conséquent essentiel que tous les pays puissent avoir leur mot à dire dans le processus de changement de l’architecture financière internationale. Aucune solution durable et équitable pour transformer le système actuel ne pourra surgir d’un sommet préparé précipitamment et excluant de nombreux pays et sociétés civiles. De tels efforts ne feront en fait que saper la confiance publique et priver davantage de leurs droits des pays qui sont d’ores et déjà en train de se tourner vers des solutions régionales plutôt que vers un système financier international plus fort, plus cohérent et plus juste.

Nos requêtes – l’heure d’une refonte essentielle

Nous soussignés, organismes des sociétés civiles, soutenons la transformation fondamentale et radicale du système économique et financier international. Dans le but d’atteindre cet objectif, nous appuyons l’important sommet international convoqué par l’ONU visant la réforme de l’architecture et de la gouvernance monétaire et financière internationale ainsi que celle des institutions financières, si, et seulement si, ce sommet se tient aux conditions suivantes :

  1. Qu’il inclue et fasse participer tous les gouvernements du monde.
  2. Qu’il inclue les représentants des sociétés civiles, des groupes de citoyens, des mouvements sociaux et de toutes parties prenantes.
  3. Qu’il respecte l’échéancier précis d’un processus de consultations régionales, particulièrement pour les secteurs les plus affectés par la crise.
  4. Qu’il s’attaque en détail à tous les problèmes de fond et à chaque institution.
  5. Qu’il fasse preuve de transparence en rendant publiques les propositions et ébauches de conclusions et en anticipant largement leur préparation avant le sommet.

Afin de commencer à préparer ce sommet mondial, il faudra s’inspirer pleinement des travaux du nouveau groupe d’action de l’ONU détaché pour réformer le système financier mondial, de ceux d’autres instances de l’ONU, ainsi que de la prochaine conférence de l’ONU sur le financement du développement.

Il n’existe pas de solution miracle rapide pour sortir du système actuel qui a favorisé l’instabilité et l’inéquité ni pour rentrer dans un système juste, durable et fiable qui devienne avantageux pour l’ensemble des peuples du monde.

Le texte intégral de la déclaration mondiale est disponible en ligne à http://www.choike.org/bw2

jeudi 30 octobre 2008

La crise économique a des causes écologiques


WWF France

« L’économie mondiale va mal. Financièrement, nous vivons au-delà de nos moyens. Mais une récession financière n’est rien en comparaison de la menace d’un resserrement du crédit écologique. » affirme James Leape, directeur général du WWF International.

Le monde doit faire face à une consommation effrénée du capital naturel mondial. Tout comme des dépenses inconsidérées sont à l’originede la récession, la consommation excessive de l’Homme épuise les ressources naturelles à un point tel que nous mettons en danger notre prospérité future.

Voici le constat qu’établit le WWF dans l’édition 2008 de son rapport « Planète vivante » (1), étude majeure qui révèle tous les deux ans l’état de santé de la planète et réalisé avec la Société Zoologique de Londres (ZSL) et le Réseau Mondial de l’Empreinte écologique (GFN).

« Si nos demandes se maintiennent à la même cadence, nous aurons besoin, vers le milieu des années 2030, de l’équivalent de deux planètes pour maintenir notre mode de vie » annonce James P.Leape.

L’analyse du WWF permet de décomposer les différents facteurs de surexploitation et de proposer des solutions différentes pour chacun. Pour le plus grand des défis actuels, la « Vision énergétique du WWF pour 2050 » (WWF Climate Solutions Model) montre ainsi comment on peut répondre à la croissance prévue de la demande mondiale en services énergétiques d’ici 2050, tout en réalisant d'importantes réductions des émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit d’identifier les domaines clés où transformer les modes de vie des humains et leurs économies afin de les placer sur une trajectoire plus durable.

« Nous sommes en train d’agir écologiquement de la même façon que les institutions financières se sont comportées économiquement, cherchant la satisfaction immédiate sans prendre en compte les conséquences ». « Seulement les conséquences d’une crise écologique seront bien plus graves que l’actuel effondrement économique » constate Jonathan Loh du ZSL (Zoological Society of London) (2).

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( 1 ) - Pour télécharger le rapport "Planète vivante 2008", cliquez ici
- Pour télécharger le rapport sur l'Empreinte écologique de la France et de la Belgique, cliquez ici

( 2 ) - http://www.zsl.org/science/


mercredi 29 octobre 2008

Salut aux Menucourtois du C.D.E.M.

L'association C.D.E.M. "Comité de Défense de l'Environnement de Menucourt", fondée en juillet 1988, a pour objet la défense de l'environnement et l'amélioration de la qualité de vie à Menucourt.

Le CDEM est présent dans le débat public, et poursuit une action d'information auprès du public sur tout ce qui touche à l'environnement. Depuis plusieurs années le CDEM organise des rencontres débat sur différents thèmes :

  • La gestion de l'eau avec plusieurs intervenants et un débat, accompagné d'une exposition
  • Energie-habitat-économie-environnement avec une conférence, plusieurs intervenants et la venue d'exposants professionnels en mars 2006.
  • Cultiver, manger bio, pourquoi ? en mars 2007 avec la participation de Victor Renaud.
  • La projection du film "Une vérité qui dérange d'Al Gore" suivi d'un débat avec la participation d'un membre du comité du R.A.C. réseau action climat.

Pratiquement tout le monde reconnaît aujourd'hui, la nécessité de modifier certaines de nos pratiques ou de nos habitudes, concernant les transports, l'utilisation de l'énergie. Cette association veut être moteur pour amener cette évolution progressive.

Une vigilance est accordée sur tous les problèmes de pollution de notre environnement avec des actions menées sur le plan communal ou départemental.

Le Pic Vert fraternise avec ceux qui prennent de telles initiatives.

http://cdem-menucourt.fr/


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vendredi 24 octobre 2008

Pour une réelle démocratie participative et représentative

En 2002, après le choc du 21 avril 2001, l'Association Anticor s'est créée (parrainée par Eric Halphen, Tristan Mendès France, le Club Ethique et Politique, l’Association pour le contrat mondial de l’eau, Transparence Internationale, les auteurs du livre « Le Casier Judicaire de la République » et bien d’autres…) afin de fédérer sur la lutte contre la corruption des élus de tous bords politique.

En 2005, des citoyens, voulant eux aussi réhabiliter la politique, ont décidé de soutenir l’action des élus membres d'Anticor, en créant l'Association des amis d'Anticor (A la fin de l’année 2008, les deux associations devraient fusionner)

Depuis quelques années, les affaires de corruption impliquant des hommes politiques, toutes tendances confondues, se multiplient. Elles éclaboussent même les sommets de l’Etat. Elles donnent de la France une image de république bananière. Quant au pouvoir en place, il freine les actions de la justice quand celle-ci cherche à affirmer son indépendance. La corruption se banalise. Ce triste constat entraîne une désaffection profonde d’une majorité de citoyens de notre pays pour la classe politique et pour nos institutions.

Source : http://lesvertsdebagnolet.over-blog.com/article-24039702.html




CHARTE ÉTHIQUE DES COLLECTIVITES LOCALES

1 - Non cumul et limitation des mandats et des fonctions exécutives
Le cumul des mandats et des fonctions exécutives (par exemple dans les syndicats des eaux, des ordures ménagères etc.), dans le temps et l’espace, est un facteur favorisant le clientélisme et générant des conflits d’intérêts.
Afin de servir l’intérêt général, un élu doit se consacrer entièrement à sa fonction et à la réalisation de ses engagements électoraux. C’est un élément déterminant pour restaurer la confiance des citoyens envers ceux qui les représentent et éviter la collusion entre les pouvoirs politiques, économiques, financiers et médiatiques. C’est aussi le gage d’un renouvellement de la classe politique.
Il va de soi que le non cumul doit être étroitement associé à un véritable statut de l’élu qui, selon Anticor, doit être un contrat de mandat comprenant des droits (notamment le congé électif pour le retour des salariés du privé dans leur entreprise) et des obligations.
L’élu ayant un seul mandat, la règle dite de l’écrêtement disparaîtra automatiquement. Rappelons qu’aujourd’hui, du fait du plafonnement des indemnités perçues par un élu ayant de multiples casquettes, celui-ci distribue à son entière discrétion le trop perçu à des collaborateurs, affidés etc., multipliant ainsi les risques de collusion et de corruption.

2 – Gestion des deniers publics transparente et rigoureuse
Les élus doivent servir et non se servir. La gestion de l’argent public doit se faire dans l’intérêt général et non pas à des fins partisanes. Des ratios de dépenses par postes, selon le nombre d’habitants, doivent servir de référence pour évaluer la bonne utilisation de l’argent des contribuables.
Le budget municipal doit être lisible par l’ensemble des citoyens d’une commune, efficace grâce à des outilscomprenant des ratios de gestion simples, fiables et comparatifs. En effet, les différents postes du budget doivent pouvoir être comparés à ceux des communes de taille et d’environnement similaires.
L’ensemble du budget municipal doit être accessible par internet afin que les citoyens qui le souhaitent puissent en prendre connaissance.

3 - Reconnaissance de la place de l’opposition et affirmation de ses droits
La reconnaissance et l’affirmation des droits de l’opposition, en particulier celui de contrôler la gestion de la majorité en tant que contre-pouvoir, doit se traduire par un changement radical des pratiques en cours aujourd’hui.
Dès le début de la mandature, des propositions précises devront être faites par la majorité. En particulier, la présidence de la commission budgétaire devra être confiée à l’opposition. Cette dernière devra être représentée dans toutes les commissions, y compris dans les commissions d’attribution des logements sociaux, des places en crèche.
Ces nouvelles pratiques devraient contribuer à un contrôle plus efficace de l’opposition et une plus grande transparence de la gestion, et ce pour le plus grand bien de l’intérêt général.

4 - Formation obligatoire des élus aux bonnes pratiques de gestion
Dans le cadre du contrat de mandat, la formation qui est actuellement un droit doit devenir une obligation, notamment pour les élus en charge de délégations ainsi que pour l’opposition. Il est impensable qu’un simple militant, qui devient élu du jour au lendemain, soit en réelle capacité d’exercer pleinement une saine gestion des deniers publics.
S’agissant de l’élaboration et du contrôle du budget, du contrôle de la passation des marchés publics, du contrôle de l’exécution des délégations de services publics, cette formation doit être un véritable outil pour lutter contre les dérives que nous connaissons (gaspillage, malversations, corruption). C’est aussi un instrument d’égalité entre tous les élus, quelle que soit leur expérience.

5 - Reconnaissance du droit d'alerte pour tous les employés municipaux
Le droit pénal fait obligation aux fonctionnaires et aux citoyens de dénoncer toute malversation dont ils auraient connaissance, mais il n’existe pas de protection pour les salariés, y compris municipaux, garantissant l’exercice de ce droit dans leur sphère professionnelle.
De nombreux salariés et cadres sont licenciés pour refus d’exécuter un ordre manifestement illégal ou pour signalement de faits illégaux dans leur entreprise. Nous proposons donc un élargissement du droit d’alerte aux employés municipaux, comme le prévoit déjà le code du travail en matière de sécurité, ce droit comprenant une protection contre le licenciement en cas d’alerte éthique.

6 – Prise en compte du rôle des citoyens dans la gestion de la cité
Dans une République décentralisée, les citoyens doivent être de véritables acteurs de la démocratie locale. Nous préconisons un partenariat citoyens-élus, pour évaluer les politiques publiques, en amont et en aval des décisions.
S’agissant plus particulièrement de la surveillance des subventions attribuées aux associations, ainsi que de l’exécution des délégations de services publics, sur l’eau, l’électricité, les ordures ménagères, les citoyens doivent être associés au contrôle de l’évolution des coûts et des prix, par rapport à la qualité du service rendu.
Les ratios des coûts pour la gestion de l’eau, des déchets etc., seront publics et soumis à des audits.
Il s’agit ici d’un renforcement du rôle joué actuellement par les commissions consultatives de service public (pour les communes de plus de 3500 habitants), qui deviendraient ainsi de véritables commissions d’arbitrage et d’évaluation.
Par ailleurs, les citoyens doivent être consultés plus souvent sur les grands projets locaux par des votations. Ils doivent avoir accès à tous les dossiers, sans exclusive.
Enfin, chaque année, la majorité devra présenter un bilan de son action devant les Conseils de quartier (qui pourront comporter des commissions thématiques présidées par l’élu compétent en la matière), qui pourront être associés aux audits lancés lors de chaque fin de contrat de délégation de services publics. Le bilan d’activité devra être porté à la connaissance de l’ensemble des citoyens de la collectivité.
Les citoyens de la commune pourront porter un sujet donné à l’ordre du jour du Conseil municipal, grâce à une pétition signée par 20% des contribuables de la collectivité.
En outre et dans les mêmes conditions, les citoyens pourront demander un référendum sur un sujet donné qui ne sera plus soumis au bon vouloir du maire. Le taux de participation devra être cependant significatif (plus de 50%) pour que le résultat de cette consultation soit décisionnel.

7 - Réglementation stricte du lobbying
Les nombreux exemples de dérives dues au lobbying ont démontré qu’il fallait réglementer strictement celui-ci. Non seulement la transparence doit être la règle sur les actions de démarchage faites par les entreprises, mais il convient d’en encadrer l’usage aux seules dépenses liées à leurs domaines d’exercice.
En ce qui concerne les entreprises postulant pour un marché, celles-ci devront signer une charte éthique stipulant, entre autres, qu’elles renoncent à toute démarche corruptrice.

8. Lutter contre les conflits d’intérêt et favoriser la moralité des élus
A la profession de foi des candidats et afin d’éviter les risques de trafics d’influence les élus et leurs collaborateurs devront déclarer leurs liens éventuels avec des groupes d’intérêts privés à vocation lucrative.
De même, avant chaque Conseil municipal, seront listés les sujets pour lesquels des élus municipaux sont en conflit d’intérêt et il leur sera précisé leur non participation au débat et au vote, lorsque ces dossiers seront abordés.

9 - Renforcement de la transparence sur les déclarations de patrimoine et de revenu des élus et des candidats
La déclaration obligatoire des candidats (jointe à leur profession de foi) et des élus, au début comme à la fin de chaque mandat, doit être assortie d’une déclaration de mise à jour régulière des avantages liés au mandat, afin d’établir un lien entre les revenus perçus de toutes natures et les patrimoines déclarés.
La déclaration de fin de mandat devra se faire 4 mois avant la fin de ce dernier, afin que les électeurs et les pouvoirs publics puissent apprécier le renouvellement d’un mandat.

10 Suspension d’un élu condamné pour délits financiers en première instance et faisant appel
Lorsqu’un élu est condamné en première instance pour un délit financier, il est souhaitable que son mandat soit interrompu afin que la justice puisse suivre son cours en toute sérénité. Ce principe s’inspire de la morale républicaine qui veut que tout élu soit un modèle d’exemplarité pour l’ensemble des citoyens.

11 - Inéligibilité définitive des élus condamnés pour délits financiers
Actuellement, le législateur a prévu la possibilité d’inéligibilité jusqu’à 10 ans d’un élu condamné pour corruption.
Dans la pratique, le juge reste souverain et les condamnations sont rarement de plus d’un an. Outre le fait que les peines sont le plus souvent amnistiables, il est anormal et choquant qu’un élu ayant détourné l’argent du contribuable puisse se représenter à une élection, alors qu’un fonctionnaire ou un comptable dans une société se verrait révoquer définitivement. Il en est de même de certaines professions exigent un casier judiciaire vierge.
Nous proposons de faire de l’absence de condamnation pour des délits financiers ayant trait à l’argent public, une nouvelle clause d’éligibilité, à l’instar de la proposition de loi déposée par M. Michel Hunault, député de Loire Atlantique, proposition qui n’a jamais été votée par l’Assemblée nationale. Une telle mesure est la meilleure sanction dissuasive contre la corruption.

12 - Suspension à l’accès des marchés publics à toute entreprise condamnée pour avoir pratiqué un lobbying réprouvé par la loi
Les grandes entreprises impliquées dans les scandales de corruption et de financement occulte des partis politiques bénéficient encore aujourd’hui des marchés publics. Afin d’être dissuasif dans la poursuite de pratiques corruptrices, il conviendrait d’interdire à toute entreprise ayant versé des pots de vins ou ayant pratiqué des ententes illicites avec d’autres entreprises pour obtenir un marché, de postuler pour un marché public.
La collectivité signataire de cette charte s’engage à ne pas retenir pour ses marchés publics une entreprise condamnée pour corruption.

http://anticor.wordpress.com/

Je m’engage à appliquer ou faire respecter, les 12 propositions d’Anticor qui précèdent
Personne morale :
Adresse :
Personne physique Nom : Prénom
Adresse :
Fait à date :
Signature

Ce document est à renvoyer à l’adresse suivante :
Anticor
Siège : chez M. Jean-Pierre Roux, 5 avenue des piliers 94210 La Varenne Saint Hilaire
Mail : jean_pierre.roux3@aliceadsl.fr Tél. : 06 64 51 40 03

jeudi 23 octobre 2008

Francilienne : suite et pas tout à fait fin...



La dernière information de FR3, que nous avons relayée, et qui concernait l'incertitude marquant, à présent, le projet de réalisation du prolongement de l'A104, est référencée sur le moteur de recherche Google.
lesinfosdupicvert.blogspot.com/2008/10/le-bouclage-de-la-francilienne.html
Il n'en est pas encore fait état sur le site du COPRA 184.

L'écoute de l'émission rendant compte de l'information (audible et visible sur ce même site de FR3, à côté de l'article bref dont nous nous sommes inspirés), met en évidence plusieurs points importants :
1 - C'est un collectif de maires des Yvelines qui a pris contact avec des conseillers du ministre Borloo. Un conseiller n'est pas un ministre et n'engage pas toute la politique de l'État.
2 - Les maires qui se sont rendus au ministère croient pouvoir parler "d'enterrement de première classe". Cela n'engage qu'eux.
3 - Le Ministère, rappelé par les journalistes ne confirme ni n'infirme l'information.
4 - Les remarques des conseillers ne manquent pas de bon sens mais n'engagent pas l'avenir :
• Une question de finances sera, préalablement, à régler.
• L'actualité met en avant d'autres priorités.
• La politique issue du Grenelle de l'environnement, et la loi Grenelle 1, pèsent et pèseront sur le dossier et sur le calendrier qu'avait, en octobre 2006, annoncé, le ministre Perben.



Le Schéma directeur, voté le 25 septembre par la Région d'Ile de France, n'envisage pas le bouclage de la Francilienne qu'il élude plus qu'il ne le repousse. (Voir le texte définitif, avec amendements, à paraître courant novembre, sur le site : www.iledefrance.fr ).

Roger Karoutchi, Président du groupe Majorité présidentielle à la Région, s'en irrite, d'ailleurs, comme porte parole de la minorité : "
Ce schéma de la majorité PS-PC-Vert du conseil régional d’Île-de-France est un document idéologique et déconnecté des réalités et des attentes de nos concitoyens. Il veut faire de l’Île-de-France un champ d’expérimentation des thèses environnementalistes extrêmes. En matière de transport, par exemple, la quasi-totalité des grands projets routiers et autoroutiers est rejetée. Cela démontre une méconnaissance des déplacements des Franciliens. Si chacun s’accorde aujourd’hui sur la nécessité de favoriser l’utilisation des transports en commun, il n’est pas raisonnable d’écarter tous les projets routiers et autoroutiers structurants pour la région."
http://www.iledefrance.fr/missions-et-competences/le-conseil-regional/les-groupes-politiques/groupe-mp/?0=




Il n'est pas sans intérêt, enfin, de consulter les infos et surtout les cartes de :
http://routes.wikia.com/wiki/Francilienne.
On y voit, clairement que la Francilienne-est est mal raboutée, la Francilienne-sud courte, la Francilienne-nord inachevée et la Francilienne-ouest inexistante (à moins de considérer des voies existantes comme faisant déjà partie de la Francilienne!).

Il y a lieu, par conséquent de rester très vigilants. Si le prolongement de la Francilienne est, de nouveau, mal parti; il n'est toujours pas abandonné!

mercredi 22 octobre 2008

Le bouclage de la Francilienne "incertain".

Intox ou espoir?
La nouvelle est venue de FR3.

Tout en la prenant avec prudence (les lobbies ne vont pas rester inertes!), on peut la considérer comme un élément positif dans la longue lutte (inachevée) dans laquelle nous sommes engagés.
J-P D


Alors qu'on le croyait acquis, le bouclage nord ouest de la Francilienne semble à nouveau remis en question.
- F2 -

Le tour complet de l'Ile-de-France grâce au "super-périphérique" baptisé "la Francilienne", ce n'est pas pour demain! Le bouclage de la dernière portion, au nord ouest de l'Ile-de-France, entre Méry-sur-Oise (95) et Orgeval (78), que l'on croyait acquis depuis 2006, semble remis en question.

C'est en tout cas ce qu'une délégation de maires des communes concernées par le tracé d'un peu plus de 20 kilomètres nécessaire au bouclage ont compris de leur entrevue avec un chargé de mission du ministère de l'Equipement. Trop cher, semble dire l'Etat! Trop cher et incompatible avec le Grenelle de l'environnement."

21/10/2008 | 19:44 par Christian MEYZE
http://paris-ile-de-france-centre.france3.fr/info/paris-ile-de-france/47770295-fr.php

lundi 20 octobre 2008

Le vent et la mer : l'alliance énergétique

http://energiesdelamer.blogspot.com/
Quasiment un confrère... Hébergé comme le Pic Vert, chez Blogspot, cette source d'informations abondantes et variées nous en apprend beaucoup sur les possibilités ouvertes par l'hydrolien et l'éolien. Exemples.

1 - Les Anglais abandonnent le nucléaire à EDF mais ne négligent pas l'énergie marine!

Le projet London Array, avec ses 1000 MW, sera bien le plus grand parc éolien offshore du monde, plaçant le Royaume-Uni au rang de leader mondial de la technologie éolienne offshore et, permettant à terme de fournir 70.000 nouveaux emplois verts ". Il se situera à l'est de Londres dans l'estuaire de la Tamise à 20 km des côtes (12 miles) du Kent et d'Essex sur une surface de 233 kms carrés (90 milles carrés). Il sera construit en deux tranches : l'une de 175 turbines avant 2012, et l'autre de 96 turbines avant 2020 pour un total de 271 turbines offshore.

2 - Le terme "hydrolienne" s'applique uniquement aux machines exploitant les courants marins.

Pas aux procédés exploitant l'énergie des vagues, qui pour l'instant n'ont pas de nom générique. Les hydroliennes permettant d'exploiter l'énergie des courants se présentent sous diverses formes (avec pales ou sans pales) mais ont toutes en commun de ressembler à des éoliennes enfouies sous la surface de l'eau, de ne pas faire pas de bruit, de fonctionner de façon ininterrompue, de dégager zéro émission carbonée et d'être, d'une façon générale une des formes de production d'énergie les plus respectueuses de l'environnement.



3 - Lénergie des vagues : ce n'est pas un serpent de mer!

Connaissez-vous Pelamis? Ce faux et grand serpent de mer écossais est bien connu des spécialistes puisqu'il est opérationnel depuis 2004. Il utilise l'énergie des vagues: le nez face à elles, dans la houle, semi immergé, il ondule avec elles et transforme le mouvement en énergie: des fluides hydrauliques (biodégradables) à haute pression sont pompés, accumulés et transformés via des générateurs d'électricité. L'électrécité est retransmise ensuite à terre via un cable sous-marin.

Plusieurs Pelamis regroupés fournissent évidemment plus de puissance et des implantations de ce type sont en cours

4 - L'éolienne flottante a de l'avenir.

A l'occasion de la conférence qui s'est tenue à Brest sur les énergies marines, un consortium a présenté son projet "Winflo", une éolienne flottante qui pourrait répondre aux limites bientôt atteintes par les éoliennes marines classiques. En effet, les espaces permettant l'implantation de plateformes fixes se raréfient. L'éolienne flottante pourra être installée avec des profondeurs dépassant les 50 mètres, alors que les éoliennes marines classiques ne peuvent aller au delà de ce seuil. Elles doivent donc être installées à proximité des côtes, ce qui marque le paysage. Un démonstrateur devrait être opérationnel dans un peu plus de deux ans au large des côtes bretonnes et raccordé au réseau.



5. L'éolienne flottante aérienne : moins d'énergie mais plus de constance du vent et moins cher.

L’Air Rotor System est un dirigeable dont la forme s’apparente à celle d’un moulin à eau. Les pales sont entraînées par le souffle du vent et tournent sur un axe horizontal. Des générateurs intégrés au dirigeable transforment l’énergie de ce mouvement en électricité, comme dans une éolienne traditionnelle. Les câbles retenant la structure transmettent aussi l’électricité au sol.

Ces éoliennes flottant à 300 mètres d’altitude ne pourraient-elles pas entraver l’espace aérien ? Fred Ferguson précise que chaque ballon sera équipé de matériels permettant aux avions de le détecter. Une série de tests a déjà été effectuée et un premier prototype est en cours de finalisation. Et, déjà, Krystal Planet, une entreprise américaine du Kansas spécialisée dans les énergies renouvelables, a passé un accord pour distribuer d’ici à la fin de l’année une première version de l’éolienne volante, d’une puissance de 4 kilowattheures.

Pour l’entreprise, le principal atout de l’Air Rotor System est son prix potentiel (un peu moins de 8 400 euros), bien inférieur à celui des éoliennes classiques. Ce générateur permettrait une production de l’ordre de 2,5 centimes d’euro le kilowattheure, selon les estimations de l’entreprise.



Voir aussi http:/
/www.planete-eolienne.fr/
blog.environnemental.info/?p=124.

vendredi 10 octobre 2008

L'hyper crise est aussi écologique



Pourquoi refuse-t-on de penser (et de dire) que l'hyper crise planétaire, financière, monétaire, boursière, alimentaire, économique, est aussi écologique?

Il n'est pas besoin d'être un grand économiste pour comprendre que si le prix du baril de pétrole monté, cet été, jusqu'à 147 dollars a perdu la moitié de sa valeur et tourne autour de 80 dollars, c'est que l'activité économique est en chute libre.

De même que nous savions que le pétrole n'est pas assez cher, nous savions qu'on en consommait trop! Conclusion : ce refroidissement après la surchauffe, n'est-il pas, contrairement à toutes les attentes, une bonne nouvelle?

Certes, la décrue économique n'est pas la décroissance qui suppose une activité économique choisie, consciente et satisfaisant les besoins plus que les profits. Bien sûr, l'effondrement des riches fera plus que jamais souffrir les pauvres qui dépendent, pour vivre, des revenus salariaux! Oui, la famine s'étend et l'on en parle moins que du sauvetage des banques. Mais...



Mais ce qui est à l'origine de cette monstrueuse tempête internationale, c'est le gaspillage de nos ressources, la production pour la production, la dérèglementation à tout va, notamment celle qui commençait à sanctionner la pollution des eaux et des sols, c'est le gigantisme de l'activité économique qui n'a d'autre but que de faire de l'argent...

Il serait comique, si ce n'était tragique, de voir les tenants du libéralisme sans limites exiger la nationalisation des banques et des organismes de crédit pour sauver le capitalisme. Il en est même qui sont prêts à punir les capitalistes qui ont échoué pourvu qu'on sauve le capitalisme! Mais....

Mais faut-il vraiment déplorer l'effondrement de grandes entreprises de l'automobile? Faut-il vraiment se réjouir d'entendre Nicolas Sarkozy justifier l'aide à la production de voitures électriques en France parce que... notre pays est fournisseur d'électricité nucléaire?

Non, 2008 n'est pas un remake de 1929! C'est plus qu'une crise. C'est un bouleversement systémique comparable à l'implosion du système soviétique. C'est la fin d'une phase de libre exploitation des richesses mondiales. C'est l'entrée dans de nouveaux temps où personne ne semble savoir encore comment se diriger.

L'écologie politique, une fois de plus, dispose de clefs explicatives. Les écologistes, hélas, ne se risquent à aucune analyse, enfermés qu'ils sont dans la crainte de se voir violemment contredits par les leaders politiques et médiatiques bien en vue. Et pourtant : expliquer pourquoi la récession n'est pas la décroissance n'a jamais été aussi urgent. L'éco-logie, comme l'éco-nomie, c'est la bonne gestion de la maison Terre.


Jean-Pierre Dacheux

jeudi 2 octobre 2008

Les surfaces OGM progressent en Europe




France exceptée, la surface des cultures OGM a fortement progressé en Europe en 2007. Selon Europabio, l’augmentation est particulièrement forte chez les nouveaux entrants de l’Union, et se poursuit en Espagne, premier producteur européen de cultures transgéniques.

Selon Europabio, association européenne de l’industrie des biotechnologies, la surface des cultures OGM a fortement progressé en Europe entre 2007 et 2008.

Dans sept pays de l’Union à forte vocation agricole (Espagne, République Tchèque, Roumanie, Portugal, Allemagne, Slovaquie, Pologne), l’augmentation en un an est de 21 %, la superficie des cultures transgéniques en 2008 représentant un total de 107 719 hectares.

La croissance est particulièrement forte chez les nouveaux entrants de l’Union (+ 1942 % en Roumanie, + 838 % en Pologne, + 111 % en Slovaquie), et reste importante en volume en Espagne (+ 5 %), qui demeure de loin le principal producteur d’OGM avec 80 000 ha.

En France, 2e utilisateur de plantes biotechnologiques (21 000 ha), les surfaces sont restées stables entre 2007 et 2008 selon Eurobio.

Source :1er octobre 2008, William Bolle

http://www.developpementdurablelejournal.com:80/spip.php?article3345