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mercredi 25 février 2009

Cachez ce CO2 que je ne saurais voir...

terrescouv.jpg

L'Homme vit sur un vaisseau spatial. Il n'a, malheureusement, aucune planète de réserve... Pourtant nous consommons notre environnement comme si c'était le cas !

D'ici 25 ans, les experts tablent sur au moins 8 milliards d'êtres humains (6,2 milliards aujourd'hui, 3,5 en 1970). Autant d'hommes et de femmes qu'il faudra non seulement nourrir, loger, éclairer mais également chauffer. Or si l'humanité tout entière intègre le modèle actuel de développement des pays industrialisés, la consommation d'énergie triplera et les rejets de gaz carbonique (CO2) responsables de l'intensification de l'effet de serre, s'élèveront à 19 milliards de tonnes ! Une catastrophe annoncée ? Pour la prévenir, il faut se livrer à des observations, des mesures grâce à des satellites performants. Hélas, ils le sont moins que les satellites à des fins militaires... À preuve :

Perte du satellite de détection du CO2: revers pour l'étude du climat

Le satellite américain de détection du gaz carbonique, lancé mardi 24 février, de Californie et dont la mise en orbite a échoué, est retombé dans l'océan Antarctique. À croire qu'il est des informations qu'il vaut mieux ne pas connaître! Le penser est, sans doute, faire preuve de mauvais esprit, mais n'a-t-on pas vu pire?

"Le véhicule (troisième étage du lanceur contenant le satellite, ndlr) est retombé dans l'océan tout près du continent Antarctique", a déclaré John Brunschwyler, le responsable du programme de la fusée Taurus fabriquée par la société privée Orbital Sciences Corp, lors d'une conférence de presse.

C'était la première fois que la Nasa utilisait ce lanceur pour mettre un de ses satellites en orbite.

"Après quelques minutes de vol, les responsables du lancement ont fait état d'un imprévu, lorsque le module n'a pas réussi à se séparer" de la fusée, selon un communiqué de la Nasa.

Le satellite, baptisé Orbiting Carbon Observatory (OCO), devait avoir pour mission d'étudier les émissions terrestres, d'origine humaine et naturelle, de dioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.

Le coût de la mission était de 278 millions de dollars.

samedi 21 février 2009

Le Bois de l'Hautil est à nos portes : protégeons-le!

Le projet de défrichement d’une partie du bois de l’Hautil fait bondir les associations.
Révélé par VOnews le 20/02/2009.

Là où l'on laisse, aujourd'hui, entamer un bel espace boisé, au lieu de le protéger (surtout quand c'est aux portes d'une agglomération!), cela signifie que les mêmes erreurs perdurent et qu'on n'est pas encore entré, quoi qu'on dise ou écrive, dans l'ère écologique.

Lancée par la maire de Vaux-sur-Seine (Yvelines), une enquête publique sur le déclassement de 25 hectares du bois de l’Hautil est en cours pour permettre son réaménagement. Les associations des villes avoisinantes dénoncent ce projet qui prévoit le défrichement de la zone avant d’y déposer « d’énormes quantités de gravats et déblais des bâtiments et travaux publics. » Faux répond l’entreprise intéressée.

 Après le lac de Beaumont-sur-Oise, le bois de l’Hautil dans les hauteurs de Cergy-Pontoise serait-il menacé par les gravats ? A priori non mais les associations écologiste des environs en doutent sérieusement. Elles voient dans le projet de l’entreprise Petitdidier, l’occasion pour elle de se débarrasser de tonnes de gravats dans une zone classée N dans le Plan Local d’Urbanisme de Vaux sur Seine, c'est-à-dire « une zone naturelle qu'il convient de protéger en raison de la qualité des sites, milieux naturels, des paysages et de leur intérêt notamment du point de vue esthétique, écologique ou de leur caractère d'espaces naturels. »

Des espèces protégées

« Cette opération de destruction doit être stoppée immédiatement, il est possible de réouvrir la forêt au promeneur sans détruire la faune et la flore, il s'agit même d'une condition sine qua non » clame l'association Bien Vivre à l'Hautil. En effet sur son site Internet, le collectif relève dans le dossier que « le site comprend une faune intéressante, notamment une avifaune comprenant des espèces protégées. » « Comment imaginer détruire et laisser détruire une faune "intéressante" et de plus "des espèces protégées" » s’interroge l’association qui dénonce un dossier vide.

« Nous travaillons en toute transparence »

Le terrain concerné, le bois de Fort Vache, est interdit au public en raison des forts risques d’éboulement dus aux anciennes carrières de gypses qui ont transformé le massif de l’Hautil en un véritable gruyère. Le projet de l’entreprise Petitdider vise à réaménager cette partie et permettra au public de s’y promener d’ici une dizaine d’année. « Cette partie du bois était privée, fermée au public et dans un état lamentable. Notre projet prévoit de défricher ces 25 hectares, de combler les fontis avec des terres de remblais provenant de différents chantiers de terrassement puis de reboiser avant de céder le terrain à la mairie pour un euros symbolique. Cela devrait prendre 5 à 10 ans » assure Christian Barbier responsable du projet. Durant cette période le bois de Fort Vache se transformera donc en un centre d'enfouissement technique de classe 3, c'est-à-dire que les remblais utilisés sont composés de matériaux non traités et non pollués.

Du côté de l’entreprise Petitdidier chargée du projet on assure travailler en toute transparence. « Un comité de suivi a été mis en place par la mairie et il y aura un rapport journalier consultable sur les allées et venues des camions avec la description de leur chargement. De plus avant la mise en chantier nous avons multiplié les réunions d’information » affirme Christian Barbier.

Direction la mairie de Vaux-sur-Seine

Il n’empêche, sept associations sont actuellement opposées à ce projet et comptent « ne pas laisser détruire leur patrimoine ». Dans un premier temps, elles appellent les riverains à se mobiliser et à donner leur avis sur ce projet. Un cahier est à la disposition de tous en mairie de Vaux-sur-Seine jusqu’au 9 mars.

Écrit par Adrien Hilpert.

http://www.vonews.fr/article_5497

jeudi 19 février 2009

Élargissons notre info écologique 2

Nous n'avons besoin d'une info. écologique, solide et variée. Nous allons, pendant quelques jours, sans souci de hiérarchie, en faire connaître plusieurs sources. Gardons les en mémoire dans nos marque-pages. peuvent diriger des activités utiles.
Parfois des infos nous dérangent. Exemple celle, ci-dessous, qui valorise Véolia-propreté qui fait du capitalisme... vert! Soyons disponibles : les ingénieurs qui travaillent dans le privé sont capables de proposer des activités utiles quel qu'en soit le support administratif et industriel. À nous d'agir, en politique, pour réorienter ces activités vers l'intérêt général.


Aujourd'hui, SOS-Planète de Terre sacrée.
http://terresacree.org/

SOS-Planete, le site de l'association Terre sacrée, parce qu'on la massacre! Base vivante d'informations environnementales, d'alerte et de réflexion. L'actualité de la planète au jour le jour, enjeux écologiques planétaires, réchauffement climatique, déforestation, surpopulation mondiale, érosion de la biodiversité, derniers peuples premiers, dignité animale et humaine... Un dossier énorme sur les nouvelles menaces biotechnologiques. La planète est le bien commun de l'humanité. En prendre soin donne un sens à la Vie.

Bulletin quotidien d'information sur l'état de santé de la Terre : S'abonner gratuitement : http://terresacree.org/archives.htm.

environnement, nature, vert, écologie, biologique, planète Terre

Info choisie, extraite du journal La Tribune, diffusée par Terre sacrée, ce jour :

Veolia prêt à exploiter un site de stockage du carbone

La Tribune - 17/02/2009
Dans le département de Seine-et-Marne, la plus grande décharge française va produire du biocarburant à partir de biogaz issu de déchets et se porte candidate pour un site de stockage du CO2.

D'ici à quelques semaines, les véhicules circulant sur le site Veolia Propreté de Claye-Souilly (Seine-et-Marne) rouleront au biocarburant. Mais pas n'importe lequel. Celui-ci sera fabriqué à partir du biogaz produit par fermentation des déchets ultimes, qui sont traités à Claye-Souilly. Le site, qui occupe près de 270 hectares, bénéficie d'une autorisation de traitement de 1.100.000 tonnes par an jusqu'en 2026. Ce qui en fait la plus grande décharge de France. Mais, chez Veolia, on parle de « filière globale de valorisation et de stockage de déchets non dangereux ». Le terme de « décharge » apparaît en effet quelque peu réducteur au vu du circuit sophistiqué suivi par les déchets.

Parmi ceux-ci, 200.000 tonnes sont transportées chaque année par barge depuis Gennevilliers sur la Seine puis la Marne, remplaçant ainsi 9.200 camions. Quelque 65.000 tonnes devraient bientôt être transportées par voie ferrée. À la sortie du centre de tri, les déchets ultimes sont entassés dans les casiers d'enfouissement où, stockés sans oxygène, ils se décomposent en émettant du biogaz, composé à 50 % de méthane. Récupéré en permanence par captage, celui-ci est à son tour transformé en électricité, au travers d'une chaudière à vapeur et d'une turbine à gaz. Vingt-sept mégawatts par an sont ainsi produits à Claye-Souilly. Soit la consommation d'électricité (hors chauffage) de 228.000 habitants.

C'est une nouvelle étape, qui va être franchie d'ici peu, avec la transformation de ce biogaz en biocarburant, qui nécessite de passer d'une teneur de 50% à 95% de méthane. « La production prévue est de 60 normomètres cubes de biométhane par heure, à même d'alimenter 210 véhicules légers à raison de 40.000 kilomètres par an, note le directeur de la recherche de Veolia Environnement, Michel Dutangs. Ce seront des véhicules du site ainsi que la flotte municipale de Claye-Souilly. Dans un deuxième temps, nous n'excluons pas de faire rouler des véhicules plus lourds comme ceux utilisés pour la collecte. »

Mais le site pourrait faire à nouveau parler de lui dans les prochains mois. C'est en effet l'un des cinq projets de captage et de stockage du CO2 ayant répondu à l'appel à manifestation d'intérêt sur les démonstrateurs de recherche, ouvert en septembre dernier dans le cadre d'un fonds de 400 millions d'euros mis en place par le gouvernement. « Ces solutions pourraient potentiellement absorber 100 millions de tonnes de CO2 en 2050, explique-t-on au ministère de l'Environnement. Une quantité significative en comparaison des 540 millions de tonnes qu'émet la France aujourd'hui même si c'est surtout pour le développement de pays tels que la Chine, qui ouvre une centrale à charbon chaque semaine, que la technologie pourrait s'avérer essentielle. » Un marché que le ministre Jean-Louis Borloo n'entend pas laisser passer. « Il y aura des centres de captage et de stockage de CO2 dans les pays émergents alors autant avoir une filière française solide. D'autant plus que nous avons des leaders mondiaux de l'environnement », rappelle-t-il. Pas question cette fois de rater le coche comme cela a été le cas pour le photovoltaïque.

Dominique Pialot
copyright ©2009 – LaTribune.fr

mercredi 18 février 2009

Élargissons notre info écologique 1

Nous n'avons jamais eu autant besoin d'une info. écologique solide et variée. Nous allons, pendant quelques jours, sans souci de hiérarchie, en faire connaître plusieurs sources. Gardons les en mémoire dans nos marque-pages.

Aujourd'hui :
Le Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement




Chaque semaine, Agir pour l'Environnement fait parvenir une synthèse de l'actualité liée aux campagnes de mobilisation en cours (Téléphonie mobile, énergies renouvelables, 4x4, déchets ménagers, antipublicité, Ogm...). C'est un recueil d'infos. écolos choisies.
Pour y accéder, on peut s'inscrire au Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement : mailto:courrielhebdo-subscribe@agirpourlenvironnement.org.
Ou lire le dernier Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement : http://www.agirpourlenvironnement.org/ape/mailhebdo.htm
________

Un exemple d'info puisée à cette source : Courriel-hebdo d'Agir pour l'Environnement [n°281]
:

- www.challenges.fr - 12 février 2009 - Les ventes de 4X4 chutent de près de 30% en France en 2008
Le bonus-malus écologique et la forte hausse du prix de l’essence sont essentiellement responsables de cette chute.
SUR l'ensemble de l'année 2008, les ventes de voitures 4X4 ont chuté de 26,6% dans l'Hexagone, apprend-on de source constructeur. Le nombre d'immatriculations passe ainsi de 138.266 en 2007 à 101.508 l'an dernier.
La part de marché des véhicules 4X4 passe ainsi de 6,7% des immatriculations en 2007 à 5% en 2008.
Au premier semestre 2008, quand les voitures trouvaient encore des acheteurs (+4,5% pour les ventes totales dans l’Hexagone), les ventes de 4X4 s’effondraient de 16%.
Le bonus-malus écologique et la forte hausse du prix de l’essence sont essentiellement responsables de cette chute.
par Alice Mérieux, journaliste à Challenges

vendredi 6 février 2009

Nucléaire ou éoliennes, il faudra choisir!



Bien sûr les éoliennes ne produisent pas encore autant d'électricité que les centrales nucléaires.

Pourtant les éoliennes sont l'archétype de l'industrie énergétique ne produisant pas de pollution! Ce sont même les réalisations le plus rapidement mises en place, et incitant à inventer d'autres techniques fondées sur le recours aux énergies constamment renouvelables.

L'air (le vent et ses éoliennes), l'eau (la mer et ses hydroliennes), la lumière (le soleil et son éclairage ou chauffage solaires), la terre (la géothermie et sa chaleur inépuisable), la forêt (le bois dit "mort" constamment remplacé), nos propres détritus (recyclables ou réutilisables) : la planète fournit sans arrêt, et sans dangers, de quoi approvisionner en énergie les outils de notre vie quotidienne : de chaque habitat jusqu'aux plus vastes entreprises.



Il s'agit de réorienter totalement nos recherches et nos productions : on ne peut, à la fois, aller vers une économie nouvelle et rechercher comment réhabiliter l'économie qui s'achève. ce n'est possible ni en termes de coûts, ni surtout en termes de civilisation.

Qu'un chef d'État annonce un deuxième puis maintenant un troisième EPR est bien plus qu'un choix sacrifiant les choix écologiques, c'est un volte face désespéré pour tenter de maintenir un passé révolu. C'est une tentative de rénovation de ce qui ne peut être rénové. C'est, en outre, si dangereux que cela obligera, pour des raisons de sécurité, à vivre dans une société policière.



Nous voici placés devant un choix de civilisation. L'idéologie de la relance et de la croissance reste dominante, à gauche comme à droite. Faudra-t-il que la crise ou plutôt la mutation historique qui s'étend sur la planète débouche sur des drames pour qu'on comprenne enfin? Oui, entre nucléaire et éoliennes, entre énergie dure et énergies douces, il y a incompatibilité. Nous ne pourrons vivre avec les unes et les autres et qui veut nous le faire croire nous ment (1).



Il ne faut pas...

Par Jacques Prévert (1900-1977)
Mort à la Hague (Omonville la Petite)
Extrait de Paroles, éditions Gallimard.

Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les
allumettes
Parce que Messieurs quand on le laisse seul
Le monde mental Messieurs
N'est pas du tout brillant
Et sitôt qu'il est seul
Travaille arbitrairement
S'érigeant pour soi-même
Et soi-disant généreusement en l'honneur des travailleurs
du bâtiment
Un auto-monument
Répétons-le Messsssieurs
Quand on le laisse seul
Le monde mental
Ment
Monumentalement.


lundi 2 février 2009

Un dilemme écologique

http://www.timbresponts.fr/types_de_ponts/a_images_types_de_ponts/Ponts_barrag_images/Barrage_de_la_rance.jpg

Londres veut se doter d'une usine marémotrice géante

L'usine de la Rance en Bretagne fut la première au monde à transformer l'énergie des marées en électricité sur une grande échelle. Les 216 turbines du projet de barrage britannique fourniraient 35 fois plus de courant que l'usine bretonne. Le barrage, situé dans l'estuaire de la Severn entre Cardiff et Weston, produirait 5 % de l'électricité britannique, soit l'équivalent de plus de cinq réacteurs EPR.

Pour le moment, les puissantes marées de l'estuaire de la rivière Severn, entre l'Angleterre et le pays de Galles, ne sont exploitées que par une population quelque peu rebelle : des surfeurs. Lors des jours de forts coefficients, ils bravent les mises en garde des autorités et surfent sur l'une des plus grosses vagues de marée du monde, un mascaret qui peut atteindre deux mètres de haut et remonter la rivière sur plusieurs kilomètres. Cette vague, dont le spectacle attire de nombreux curieux, est l'une des conséquences de l'extraordinaire marnage dans cette embouchure, qui peut atteindre jusqu'à 15 mètres de haut, soit plus que dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Ce n'est donc pas une surprise si le ministère britannique de l'Énergie et du Changement climatique a choisi l'endroit pour y installer de futures usines marémotrices. En début de semaine, Ed Miliband, le ministre de l'Énergie, a présenté au public les cinq projets encore en lisse. Le plus ambitieux d'entre eux, qui aurait une puissance installée de 8,6 GW (8,6 milliards de watts), soit l'équivalent de plus de cinq réacteurs nucléaires EPR, a clairement la faveur du gouvernement. Ce barrage de 20 kilomètres de long produirait presque 5 % de l'électricité du Royaume-Uni et «pourrait éviter d'émettre autant de dioxyde de carbone que ce qu'émettent toutes les habitations du pays de Galles», promet Ed Miliband. En décembre dernier, le Royaume-Uni s'est engagé, comme le reste de l'Union européenne, à produire 20 % de son électricité avec des sources renouvelables d'ici à 2020.

Un terrible dilemme :
Les quatre autres projets retenus pour la Severn seraient de plus petite taille que le barrage entre Cardiff et Weston-super-Mare, et auraient des puissances plus modestes, comprises entre 0,6 et 1,3 GW. Contrairement aux multiples projets qui cherchent à exploiter l'énergie des vagues ou de la houle, mais qui se heurtent à de gros problèmes de résistance, les installations de la Severn sont tout à fait réalisables, comme le prouvent les plus de quarante années de fonctionnement de l'usine de la Rance en Bretagne.



Malgré tous ses avantages techniques, le projet marémoteur de la Severn provoque en fait un terrible dilemme pour les défenseurs de l'environnement. D'un côté, la perspective de remplacer l'équivalent de plusieurs centrales à charbon par une source d'énergie totalement renouvelable et, de l'autre, le risque de perturber l'un des plus riches écosystèmes de toute la Grande-Bretagne. De nombreuses associations écologistes, locales comme nationales, se mobilisent contre le barrage Cardiff-Weston, dénonçant l'impact d'une telle installation sur les poissons et les oiseaux de l'estuaire. «Nous savons que le barrage détruirait d'immenses étendues de marais et d'estrans utilisés par 69 000 oiseaux chaque hiver et bloquerait les routes de migrations de nombreux poissons », met en garde Martin Harper, de la Société royale de protection des oiseaux (RSPB).



Après des consultations qui s'annoncent animées, le gouvernement doit choisir l'un des cinq projets au cours de l'année 2010.

http://www.lefigaro.fr:80/sciences/2009/01/29/01008-20090129ARTFIG00460-londres-veut-se-doter-d-une-usine-maremotrice-geante-.php