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lundi 1 juin 2009

RMI, RSA, RMG

Le RMI (Revenu Minimum d'Insertion) visait à la fois à donner un revenu minimum et à aider à s'insérer, ou se réinsérer, dans le tissu social. On pouvait, si l'on trouvait un emploi faiblement rémunéré, moins gagner à travailler qu'à se contenter du RMI.



Le RSA (Revenu de Solidarité Active) veut corriger cette anomalie et permettre de cumuler le RMI et une faible rémunération tant que n'est pas franchi le seuil de pauvreté.



Le RMG (Revenu Minimum garanti) n'existe pas encore. Accordé à tous (y compris aux moins de 25 ans, ce qui n'est le cas ni du RMI, ni du RSA), il ne lierait pas le revenu à l'emploi mais serait un véritable "revenu minimum de soldarité active" : tout être humain ayant droit à recevoir une part de la richesse commune afin de, tout simplement, vivre.

Le RSA, nous dit-on, permettra à 700 000 personnes de passer au-dessus du seuil de pauvreté. Aujourd'hui, environ 7,9 millions de personnes vivent en-dessous de ce seuil. Ce qui n'est pas dit, c'est que les plus pauvres des pauvres, ceux que nul n'emploie, ne verront aucun changement s'opérer en passant du RMI au RSA.

Ce qui n'est pas dit, c'est que l'aggravation dramatique du chômage engloutira les apports du RSA. Car le RSA, conçu en 2005, et défendu en période dite de croissance avec un chômage alors en baisse, va être mis en place en pleine crise de l'emploi. Selon un rapport sur son expérimentation, le RSA permet de trouver un emploi plus facilement mais les taux restent faibles: 3,1% pour les Rmistes en moyenne contre 3,38% avec le RSA expérimental. Et d'après les auteurs, la crise a encore aggravé la situation des titulaires de minima sociaux.

Pour ses détracteurs, comme le Collectif Droits nouveaux, le RSA est "une trappe à précarité".

Nicole Maestracci de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars) craint "le développement des emplois à temps partiel" et "un effet d'aubaine pour les entreprises".

Si le Secours catholique "réaffirme son adhésion aux objectifs" du dispositif, "il s'inquiète cependant des difficultés prévisibles pour sa mise en oeuvre, liées à la fois à l'impact de la crise économique, mais également à l'insuffisance de moyens humains et financiers prévus par le gouvernement".

Déjà débordés, les caisses d'allocations familiales et Pôle emploi vont être mis à contribution pour le RSA.

http://www.fnars.org/

http://www.secours-catholique.asso.fr/actualitefrance_1808.htm

http://www.pourdesdroitsnouveaux.org/




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