Actualité

Notre prochain débat citoyen aura lieu le samedi 09 Février à 17h00
Maison de la Challe à ERAGNY

Les circuits courts alimentaires
Les jardins partagés


mercredi 24 septembre 2008

EDF et son industrie nucléaire s'installent en Grande-Bretagne

Après 7 mois de négociations et une première tentative cet été, EDF a finalement réussi à racheter British Energy, qui lui permet de mettre la main sur la plus grande partie du parc des centrales nucléaires britanniques ainsi que sur les meilleurs terrains pour en construire de nouvelles. Le montant de la plus grosse acquisition de l’histoire de l'électricien tricolore s’élève à 15,6 milliards d’euros. Selon les modalités de cet accord, EDF rachètera la totalité des actions de British Energy, dont les 35,2% détenus par l'Etat britannique.



Puis, dans quelques mois, il devrait revendre 25% du capital au gazier Centrica.


En rachetant BE, qui possède 8 des 10 centrales nucléaires du pays, EDF, qui exploite déjà 58 centrales en France, accède à un marché nucléaire prometteur, que le gouvernement britannique a décidé, en janvier, de relancer. D'ailleurs, le gouvernement britannique, premier actionnaire de BE avec 35,2% du capital, était favorable au rapprochement entre BE et EDF.

Le Premier ministre Gordon Brown s'est réjoui que "le renouveau du nucléaire devienne une réalité" et le ministre britannique des Entreprises John Hutton a indiqué qu'EDF avait l'intention de construire 4 nouveaux réacteurs au Royaume-Uni.

Déjà présent au Royaume-Uni à travers sa filiale EDF Energy, EDF pourrait même davantage encore s'y implanter, car il est candidat, avec le groupe nucléaire français Areva, à la construction de réacteurs de troisième génération EPR outre-Manche.

Grâce à cette opération, Pierre Gadonneix, le P-DG, efface ses échecs récents à l’étranger. "Pour EDF, ceci représente une étape historique dans nos développements stratégiques en Europe", a-t-il ainsi déclaré. Ses dernières tentatives en Espagne et en Belgique avaient, en effet, échoué. Plus récemment, son partenaire, Constellation Energy a choisi d’être racheté par Warren Buffett pour 3,2 milliards d’euros, et non pas par le groupe français qui avait pourtant fait une meilleure offre aux actionnaires.

En fin de séance, le titre EDF prenait 2,09%, à 51,200 euros, dans un marché en recul de 0,61% à la Bourse de Paris.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Source : http://www.challenges.fr/actualites/entreprises/20080924.CHA6675/edf_porte_en_bourse_par_le_rachat_de_be.html

Aucun commentaire: