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lundi 8 décembre 2008

Poznam : entre deux logiques...

Faut-il, afin de relancer l'économie mondiale, réduire les ambitions de ceux qui veulent des mesures très fortes pour réduire les risques considérables liés au réchauffement climatique, ou faut-il compter sur la récession économique qui pourrait faire chuter les émissions de gaz à effet de serre?


Urgence climatique Poznan


La Conférence de Poznan (Pologne) sur le Changement climatique, la 14ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et quatrième Réunion des Parties au Protocole de Kyoto, entre dans sa deuxième semaine de négociations.


Cette deuxième semaine à Poznan, qui accueille plus de 190 pays (192 parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques – CCNUCC - et 183 parties au Protocole de Kyoto) au chevet de la planète et de son climat depuis le 1er décembre 2008, la dernière ligne droite vers l’après Protocole de Kyoto, l’après 2012, s’avère comme décisive pour réduire la menace climatique.


Rappelons que pour la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), avec la hausse des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), par les pays industrialisés en 2007, il y a urgence à adopter des mesures politiques à la réunion de Poznan en Pologne sur les changements climatiques.


L'objectif est de parvenir à un accord avant la conférence de 2009 à Copenhague, qui prendra effet à partir de 2013, lorsque le Protocole de Kyoto arrivera à expiration. Plus de 11.000 participants travaillent à trouver cet accord sur le climat.


Les ministres de l’environnement sont attendus en milieu de semaine, avec l’espoir que leur présence permettent d’accélérer des négociations qui semblent, pour le moment, peu avancer. Cette deuxième semaine de négociations s’avère donc décisive face à l’urgence climatique, d’autant que la première semaine a semblé bien fade, malgré des rappels très durs sur les conséquences actuelles et à venir de la dérive climatique.


En effet, après une semaine de débats, aucune avancée majeure n’a émergé à Poznan, alors que, comme l’a rappelé lors de l’ouverture Rajendra Pachauri, chef de file des experts internationaux sur le climat le (GIEC), les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés doivent baisser impérativement pour prévenir une flambée des températures d’ici la fin du siècle dans le monde. L’heure tourne et l’urgence climatique est bien réelle.

Rajendra Pachauri,président du GIEC


Les premiers débats ont pour l’essentiel tournés à la guerre de clocher sur fond d’émissions de gaz à effet de serre, entre les pays industrialisés et les pays en développement qui reprochent aux pays industrialisés le fait de ne pas assumer leurs responsabilités historiques.


Rappelons, à titre d’illustration sur l’urgence climatique, le dernier rapport du WWF intitulé « +2°C, c’est déjà trop ! » qui montrait que respectivement 50% et 75% des colonies du manchot empereur et du manchot Adélie sont actuellement menacées.

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