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jeudi 24 avril 2008

22 ans après Tchernobyl : la menace reprend!



Réseau "Sortir du nucléaire"
. Communiqué de presse du jeudi 24 avril 2008 (extrait) :


A l'occasion du 22ème "anniversaire" de la catastrophe de Tchernobyl, samedi 26 avril 2008, le Réseau "Sortir du nucléaire" (France) coordonne, en hommage aux milliers de victimes du plus grave accident industriel de l’histoire, mais aussi à toutes les victimes de l’atome civil et militaire, la première Journée internationale de mobilisation contre le nucléaire, intitulée “Chernobyl Day”. Un site web spécifique a été créé à cette occasion : http://chernobyl-day.org.

Deux décennies plus tard, la catastrophe de Tchernobyl est toujours d’actualité. Et elle le restera encore, hélas, pendant des siècles. Si le lobby nucléaire et les élus qui le soutiennent prétendent que, 22 ans après, Tchernobyl est désormais de l’histoire ancienne, il ne faut au contraire surtout pas oublier ce drame :
- parce que les risques d’une nouvelle catastrophe nucléaire restent présents tant qu’une seule centrale sera en fonctionnement quelque part sur la planète ;
- parce que, loin d’être une affaire classée, la catastrophe de Tchernobyl voit ses conséquences sanitaires s'aggraver d'année en année, avec son lot de cancers chez les adultes et les enfants, et de malformations génétiques. Partout en Europe, les cancers de la thyroïde sont en augmentation.

Aujourd'hui encore, des millions des gens continuent de vivre dans les zones les plus touchées et consomment des produits agricoles contaminés, en particulier par le césium. En Ukraine, en Russie et en Biélorussie, l'espérance de vie diminue, contrairement à ce qui se passe dans le reste de l'Europe (cf "Rapport mondial sur le développement humain 2006", du Programme des Nations-unies pour le développement - PNUD).

Les 435 réacteurs nucléaires actuellement en service sur la planète sont vieillissants et devront être fermés dans les prochaines années. Au lieu d’en construire de nouveaux pour les remplacer et perpétuer ainsi le péril atomique, il faut au contraire profiter de cette conjoncture pour hâter la fin de l'industrie nucléaire et pour investir massivement, partout dans le monde, dans les économies d'énergie et dans les énergies renouvelables.


Republié sous la responsabilité de Jean-Pierre Dacheux et Ghislaine Thorion.

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