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lundi 28 avril 2008

Le yoyo du pétrole... qui monte plus vite qu'il ne descend.




"Si la monnaie américaine continue de chuter, le baril de pétrole risque d'atteindre les 200 dollars". La déclaration du président de l'Opep, Chakib Khalil, ministre algérien de l'Energie et des mines, au quotidien algérien
El Moudjahid, lundi 28 avril, a de quoi inquiéter.

"Le prix du baril est désormais indexé à la hausse ou à la baisse du dollar". Chakib Khalil explique qu'une "baisse de 1% du dollar, provoque une hausse de 4 dollars par baril". En sens inverse, "dans le cas d'une hausse de 10% du dollar, il y a fort à parier que le prix du baril chutera de 40 dollars", a-t-il ajouté. (1)

Faut-il vraiment que le prix du baril reste indexé sur le dollar ?
La cause du renchérissement du pétrole n'est-elle due qu'à la récession américaine ?
Peut-on continuer à dire qu'il n'y aura plus de pétrole, ou très peu, sur Terre, à la fin du siècle ?
Affoler et rassurer tour à tour est-il crédible ?
Et surtout, qui ment ?


Le 16 août 2006, Libération titrait, dans sa rubrique économie :
la demande fera baisser le prix du pétrole brut en 2008 - Et de préciser : "les prix du pétrole baisseront sans doute sensiblement en 2008 aux Etats-Unis, /.../ suivant une enquête Reuters. Cette première enquête Reuters pour les prix prévisibles en 2008 dégage un consensus de 56,11 dollars le baril, soit une baisse de plus de huit dollars sur l'année précédente "(2). Nous voici parvenus à... 120 dollars le baril.

De qui se moquent les "experts" ?


(1) Source :http://www.challenges.fr/20080428.CHA0909/lopep_nexclut_pas_un_baril_a200_dollars.html.
(2) http://www.liberation.fr/actualite/reuters/reuters_economie/198917.FR.php.

Jean-Pierre Dacheux et Ghislaine Thorion

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