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mercredi 2 avril 2008

La politique des faux culs : le calendrier pro-OGM.




... et nous sommes faits de ce que nous mangeons.

Le 19 décembre 2007 : le Gouvernement a déclaré l'urgence sur le projet de loi "relatif aux organismes génétiquement modifiés".

Le 8 février 2008 : le Sénat a commencé l'examen
du projet de loi. Plusieurs amendements le mettent en contradiction avec un engagement central du Grenelle de l'environnement. Le texte fut finalement voté.

Le 1er avril 2008 : la semaine du développement durable a commencé... Ah bon...

Le 2 avril 2008 : examen à l'Assemblée Nationale du texte voté en première lecture et qui, sans modifications profondes par les députés, avalisera, de fait, la coexistence entre cultures conventionnelles et cultures OGM.

Donc ils peuvent l'être.
Donc le "principe de précaution" constitutionnel ne s'applique pas.

La liberté et le droit de produire et consommer sans OGM devient la liberté de produire et consommer avec ou sans OGM.
Donc cohabiteront les productions agricoles avec et sans OGM.
Donc la contamination -inévitable, quoi qu'on dise- sera légalisée.

Le 3 avril 2008 : le 62e congrès de la FNSEA, où dominent les pro-OGM et où les semenciers sont influents, s'ouvre à Nantes, par un discours de Nicolas Sarkozy, (une première pour un président de la République!).

Le 8 avril 2008 : sera débattue et soumise au vote la motion de censure du PS contre le gouvernement Fillon, la première du quinquennat de Nicolas Sarkozy, portant sur la politique militaire en Afghnistan. Aussitôt après, sera votée la loi sur les OGM "dans le respect des principes de précaution, de prévention, d’information et de responsabilité inscrits dans la Charte de l’environnement et dans le respect des prescriptions communautaires". Faux culs!

Conservera-t-on l'
amendement du sénateur-rapporteur Jean Bizet (UMP) qui instaure un "délit de fauchage" et prévoit deux ans de prison et 75 000 euros d'amende, en cas de destruction ou de dégradation d'une parcelle de culture de plantes transgéniques? (avec circonstances aggravantes lorsque la destruction porte sur un essai de recherche, la peine pouvant alors être portée à trois ans de prison et 150 000 euros d'amende) ? S'opposer en conscience à un danger, avec l'appui de scientifiques de renom, serait devenu un délit.

Un faucheur volontaire anti-OGM dans un champ de maïs, le 04 août 2007 à Paillet.



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