La justice anglaise tient la solution pour désengorger les prisons : suivre à la trace les délinquants en leur implantant sous la peau une puce RFID. Le bracelet électronique, trop encombrant et vulnérable, pourrait être bientôt remplacé par une puce d’à peine un centimètre de long, implantée directement dans le bras des délinquants en liberté conditionnelle.
L’idée n’est pas nouvelle. La puce RFID encapsulée dans leur corps contiendrait une large variété de données personnelles, comme l'identité, l'adresse et bien sûr le casier judiciaire. Ce scénario de science-fiction se heurte toutefois à quelques contraintes. La puce RFID a besoin d’un complément externe. Le système ne fonctionne pas différemment des cartes de transport qui doivent frôler un lecteur. Les volontaires ne devront pas s’éloigner d'un autre appareil, chargé de communiquer leurs coordonnées par satellite GPS.
La technologie n’est donc pas tout à fait sûre. A la fois pour le délinquant – les effets sur la santé font l’objet d’études contradictoires – et pour les autorités, puisque la puce peut théoriquement être ôtée du corps, et ses données piratées.
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