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jeudi 10 janvier 2008

Relance de l'énergie nucléaire en Europe?

Allemagne: le pétrole relance la question nucléaire

Le ministre allemand de l'économie remet en cause l'abandon du nucléaire. Michael Glos, ministre allemand de l'économie et partisan du nucléaire, a remis la question du nucléaire sur la table dans un entretien au journal Frankfurter Rundshau.

La flambée récente du pétrole justifie la recherche d' "un mixe énergétique le plus large possible", a préconisé le ministre CSU (conservateur). Autrement dit, "les énergies renouvelables, mais également l'énergie nucléaire, toutes deux réduisant la dépendance aux coûteuses importations d'énergie".

Cette prise de position en faveur du nucléaire, au sein même du gouvernement, constitue une atteinte à la cohésion de la coalition au pouvoir. L'abandon du nucléaire par l'Allemagne constituait en effet l'un des points clé lors de la formation du gouvernement d'Angela Merkel.

Source : http://www.enerzine.com/2/3835+Allemagne-le-petrole-relance-la-question-nucleaire+.html


Le Royaume-Uni relance sa politique du nucléaire

Le Royaume-Uni relance sa politique du nucléaire. Le gouvernement britannique vient tout juste de donner son son feu vert à la construction de nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni. C'est son secrétaire d'Etat aux entreprises John Hutton qui l'a déclaré devant le Parlement anglais.

A l'heure actuelle, la Grande-Bretagne (GB) possède quatorze centrales en service. Elles fournissent environ 20% de l'électricité produite dans le bouquet énergétique, contre 40% pour les centrales au gaz et 33% pour celles au charbon.

La publication du rapport sur l'énergie en juillet 2007 donne des indications sur la politique à mener pour garantir la sécurité énergétique du pays.

Le parc nucléaire existant doit être obligatoirement modernisé et les réacteurs en fin de cycle remplacés par de nouveaux. Dans tous les cas, 9 réacteurs seront fermés d'ici 7 ans. Ce renouvellement a un coût : 75 milliards de livres (100 milliards d'euros)

Le rapport préconise également que la GB se doit de construire 10 000 MW de capacités (18 % de l'électricité consommée) dans les vingt prochaines années. En effet, si rien n'est fait pour remplacer les vieilles centrales, 1 seul et unique site restera en activité en 2020. (Sizewell B - comté de Suffolk, sud-est du pays).

Source : http://www.enerzine.com/2/3858+Le-Royaume-Uni-relance-sa-politique-du-nucleaire+.html

Areva sur les rangs!

Le gouvernement britannique offre, ce jeudi 10 janvier, de belles opportunités de développement à Areva, Alstom ou EDF. En effet, il a accordé, comme attendu, son feu vert à la construction de nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni, "Le gouvernement estime qu'il est dans l'intérêt général que de nouvelles centrales nucléaires jouent un rôle dans l'offre énergétique future du pays, au côté d'autres énergies à faibles émissions de CO2, et qu'il est dans l'intérêt général de permettre aux compagnies d'énergie d'investir dans de nouvelles centrales nucléaires", déclare John Hutton. Le nucléaire aidera le Royaume-Uni à répondre "au double défi d'assurer son approvisionnement futur en énergie et de lutter contre le réchauffement climatique", ajoute-t-il.

Cette décision fait suite à une vaste consultation publique qui s'est déroulée l'an dernier. Le Premier ministre, Gordon Brown, avait déjà préparé le terrain, en déclarant à plusieurs reprises ces derniers mois que "de nouvelles centrales nucléaires ont un rôle potentiel à jouer pour combattre le changement climatique et améliorer la sécurité de l'approvisionnement en énergie". ,

C'est donc un marché d'une valeur potentielle de plusieurs dizaines de milliards d'euros qui s'ouvre. Les producteurs d'électricité vont devoir demander des licences pour construire et exploiter de nouvelles centrales. EDF et sa filiale britannique EDF Energy ont déjà proposé de construire quatre centrales atomiques d'ici 2025, seuls ou en partenariat. Le groupe allemand E.ON s'est également mis sur les rangs.

Les industriels devront cependant prendre à leur charge, à terme, la totalité du coût du démantèlement des nouvelles centrales, et une "part raisonnable" du prix de la gestion des déchets radioactifs qu'elles généreront, a prévenu Downing Street.

Le gouvernement britannique devrait devoir affronter la bronca des puissantes organisations écologistes. Greenpeace a menacé vendredi de réclamer en justice l'annulation de la nouvelle consultation, estimant en substance qu'elle n'était qu'une mascarade, dans la mesure où le gouvernement avait de toute façon l'intention dès le départ d'imposer son choix.

Dès cette annonce, le champion français du nucléaire, le groupe public Areva, dirigé par Anne Lauvergeon, a fait connaître son intérêt et indiqué qu'il souhaitait construire six centrales nucléaires au Royaume-Uni. Il pourrait proposer son EPR, son réacteur nucléaire de nouvelle génération, déjà acheté par la Finlande, la France et la Chine.

Source: La Tribune.fr - Le 10 janvier 2008
http://www.latribune.fr/info/Le-gouvernement-britannique-autorise-la-relance-du-nucleaire-~-IDB6B05C19A1FE674AC12573CB004BDA25


SNC-Lavalin pourrait profiter d'une décision sur le nucléaire au Royaume-Uni

MONTREAL - La firme d'ingénierie SNC-Lavalin (TSX:SNC) et Energie atomique du Canada (EACL) pourraient profiter de la décision du gouvernement britannique de relancer la construction de centrales nucléaires.

Plus du quart de la capacité de production électrique du Royaume-Uni devra être remplacé d'ici 2015. En juillet, les autorités britanniques avaient déjà retenu le nouveau réacteur nucléaire ACR-1000 d'EACL parmi les quatre qui seront considérés pour les nouvelles centrales. Les technologies des fabricants américains General Electric et Westinghouse, de même que du français Areva, sont aussi finalistes.

Or, SNC-Lavalin Nucléaire fait partie de l' "équipe Candu" qui construit les centrales munies de réacteurs d'EACL. En font aussi partie GE-Hitachi Nuclear Energy Canada et Babcock & Wilcox Canada. Des fournisseurs locaux seront aussi intégrés au consortium, de façon à ce qu'une bonne partie de la fabrication puisse se faire au Royaume-Uni.

Ces dernières années, l'"équipe Candu" a travaillé à des centrales nucléaires en Chine et en Roumanie. Le consortium espère construire de nouvelles centrales en Ontario, au Nouveau-Brunswick et en Alberta au cours des prochaines années.

On s'attend à ce que Londres choisisse la technologie pour les projets d'ici deux ans. La mise en service des nouveaux réacteurs ne se ferait pas avant 2017 ou 2018.

Source : http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5giSAhqhQF5TGPpl0Ep7S8DI5RfJQ

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